Ferdinand Hodler. Revoir Valentine – Musée Jenisch Vevey
Nous avons la chance exceptionnelle de pouvoir parcourir, actuellement, deux superbes expositions – ‘Léon Spilliaert. Avec la mer du Nord…’, 🌹🌹🌹🌹🌹jusqu’au 29 mai, à l’Hermitage, à Lausanne et ‘Ferdinand Hodler, Revoir Valentine’, 💐💐💐💐💐 au musée Jenisch, à Vevey, jusqu’au 21 mai.
Je vous invite à vous y rendre, sans tarder, de peur que vous puissiez les manquer ; et afin d’éviter cela, mieux vaut fixer un jour.
La stupéfiante assiduité avec laquelle Hodler sublime magnifiquement la maladie et l’agonie de Valentine Godé-Darel, sa muse, me fascine depuis de très nombreuses années.
Il y eut, d’abord, à ce sujet, l’exposition, avec son catalogue, du 9 avril au 23 mai 1976 au Kunsthaus de Zurich, ‘Ein Maler vor liebe und Tod’ : Ferdinand Hodler und Valentine Godé-Darel. Ein Werkzyklus 1908-1915, par Jura Brüschweiler (Genève 1927-2013 Genève) historien d’art ; qui fut, plusieurs décennies durant, le grand spécialiste de Hodler.
Puis, en 1982, chez Condor Films, Zurich, il consacra à ces deux amants, en collaboration avec Herbert E. Meyer, un très beau documentaire intitulé ‘Un peintre devant l’amour et la mort’.
Il est très dommage que les visiteurs ne puissent pas voir ce film – projeté il y a plus de trente ans à la cinémathèque suisse -, dans le cadre l’exposition.
Socrate ne disait-il pas que “Le continuel ouvrage de votre vie, c’est bâtir la mort.
Vous êtes en la mort pendant que vous êtes en vie.”
Ferdinand Hodler fait l’éblouissante et virtuose démonstration de la transfiguration de cet aphorisme.
