Tribune libre – Loi Covid, Nelson Mandela fait la leçon à Alain Berset


On ne peut pas imaginer pays plus divisé que l’Afrique du Sud, en 1995. 

L’apartheid a été aboli, mais les plaies sont encore vives. 

Alors, Nelson Mandela réalise alors un coup de génie. 

Il met en place une « commission de la vérité et de la réconciliation ». 

L’idée, révolutionnaire, est de placer la vérité devant la justice. 

Il estime qu’il est plus important de reconnaître les faits que de punir les coupables. 

L’objectif est d’accepter collectivement la réalité de ce qui s’est passé, puis de se réconcilier. 

Et c’est une grande leçon pour la Suisse, après la crise Covid. 

Attention : je ne suis pas en train de comparer l’horreur de l’apartheid à ce qui s’est passé pendant le Covid. 

Ce qu’il faut retenir, c’est la bonne façon de retrouver l’apaisement, après une division. 

Car il ne faut pas se voiler la face. 

Le peuple suisse a été profondément divisé par certaines mesures prises pendant le Covid. 

D’abord, il y a eu des erreurs fondamentales : 

  • Comme les confinements, dont on voit aujourd’hui qu’ils ont causé de lourds dégâts économiques et sociaux, sans réel effet sur l’épidémie : la Suède qui n’a pas confiné est le pays qui a finalement le moins de sur-mortalité en Europe ; 
  • Ou comme les obligations de porter le masque : même Antony Fauci, le « patron » de la réponse sanitaire aux Etats-Unis, a reconnu récemment qu’elles n’ont pas eu d’effet contre l’épidémie (seulement « 10 % d’impact » dans le meilleur des cas). 

Mais surtout, surtout, il y a eu le « certificat Covid ». 

Ce qui a créé une profonde division, c’est la discrimination arbitraire entre vaccinés et non-vaccinés. 

Cette discrimination état arbitraire, car les vaccins Covid n’ont jamais montré un effet sur la transmission du virus. 

La porte-parole de Pfizer l’a reconnu elle-même, au Parlement européen : son vaccin n’avait jamais été testé sur la transmission. 

Et dans les faits, on a rapidement observé que les vaccinés attrapaient au moins autant le Covid que les non-vaccinés…

…et que les vaccinés infectés pouvaient contaminer les autres, tout aussi bien que les non-vaccinés. 

Et pourtant, on a créé en Suisse deux catégories de citoyens, avec des droits distincts. 

C’est comme s’il y avait les « purs », les vaccinés, qui avaient le droit de faire ce qu’ils voulaient… 

…et les « impurs », les non-vaccinés, condamnés à de graves privations de liberté. 

Il faut le rappeler : les non-vaccinés, parce qu’ils étaient considérés comme « impurs » :

  • Ne pouvaient plus entrer dans le moindre restaurant ; 
  • Ne pouvaient plus emmener leur enfant au sport, à la piscine ou à la bibliothèque municipale ; 
  • Ne pouvaient plus étudier dans certaines Universités ; 
  • Et pouvaient même être licenciés de leur travail, comme chez Swiss Air. 

N’oublions jamais qu’à la maternité de l’hôpital de Lucerne, les nouvelles mamans ne pouvaient plus voir leur bébé après 2 jours sans certificat Covid valide… y compris si leur bébé était malade et avait besoin de rester plusieurs jours à l’hôpital ! 

Tout ceci est d’une gravité majeure, et cela a gravement divisé la population suisse. 

La preuve : en plein cœur de l’épidémie, 38 % de Suisses ont voté contre ces mesures.

C’est considérable, quand on se souvient de la psychose de l’époque, et de l’intense communication médiatique et institutionnelle en faveur de ces mesures Covid. 

Mais aujourd’hui, il est grand temps de surmonter cette division, par le haut. 

Pour cela, la priorité n’est pas de punir les « coupables », mais de commencer par reconnaître la vérité. 

Nous voulons entendre ceci de la bouche d’Alain Berset :

« Le certificat Covid était une erreur, nous n’aurions jamais dû commettre une discrimination aussi grave sur des fondements scientifiques aussi faibles ». 

Problème : ce n’est pas du tout cela qui se produit, en ce moment ! 

Au contraire : Alain Berset et le Conseil fédéral veulent PROLONGER les mesures d’exceptions de la loi Covid !! 

C’est le contraire de l’admission d’une faute ! 

C’est inadmissible, et c’est pourquoi nous devons TOUS nous mobiliser pour le faire savoir ! 

Heureusement, nous avons une magnifique opportunité de le faire, grâce à l’initiative du 18 juin prochain. 

Nous devons massivement voter NON au prolongement de la loi Covid. 

Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser le « oui » passer : ce serait mettre sous le tapis graves erreurs et fautes de la période Covid 

Ce serait risquer qu’elles ne soient jamais reconnues. Et de laisser les Suisses divisés. 

Alors mobilisons-nous.

Transmettez ce message à tous vos contacts.

Et votons NON à cette initiative du 18 juin. 

Thomas Müller, Association pour la défense des droits fondamentaux des humains et de la protections des données médicales et privées (ADEPSM), Lausanne

Tags: , , , , ,

Laisser un commentaire

Les commentaires sous pseudonyme ne seront pas acceptés sur la Méduse, veuillez utiliser votre vrai nom.

Mentions légales - Autorenrechte

Les droits d'utilisation des textes sur www.lameduse.ch restent propriété des auteurs, à moins qu'il n'en soit fait mention autrement. Les textes ne peuvent pas être copiés ou utilisés à des fins commerciales sans l'assentiment des auteurs.

Die Autorenrechte an den Texten auf www.lameduse.ch liegen bei den Autoren, falls dies nicht anders vermerkt ist. Die Texte dûrfen ohne die ausdrûckliche Zustimmung der Autoren nicht kopiert oder fûr kommerzielle Zwecke gebraucht werden.