Les réactions des ports d’escales des grands bateaux de croisières au sur-tourisme se suivent à un rythme accéléré. Après Venise et Amsterdam, c’est maintenant au tour de Barcelone de prendre des mesures pour écarter de son centre historique la pollution générée par les grandes villes flottantes.
A compter du 2 octobre 2023, plus aucun navire de croisière ne pourra accoster au terminal nord du port de Barcelone.
Cette demi-mesure ne résoudra pas complètement le problème du sur-tourisme dans la métropole catalane mais elle aura au moins pour mérite d’offrir 500 mètres de quais aux promeneurs barcelonais et de réduire drastiquement la pollution générée par les grands bateaux de croisière, à cinq minutes à pied des Ramblas.
Les croisiéristes, par contre, devront effectuer plus de marche à pied pour rejoindre les anciens quartiers..
Les premiers cent mètres des nouveaux quais seront inaugurés à l’occasion de la célèbre compétition de voile la Coupe de l’America qui débutera le 22 août 2024.
Gérard Blanc / Je pars
Sources : Equinoxe/Euronews/Echo Touristique>/BFMTV
Il est intéressant de voir comment les villes européennes tentent de se protéger du tourisme de masse. Ces villes appliquent les unes après les autres une logique de décroissance – pas que je sois contre mais qui est à constater simplement-.
Cette logique de décroissance va de pair avec celle dictée par la politique européenne et ses lobbys puissamment soutenus par les médias mainstream.
Le hasard veut que j’ai personnellement parlé, il y a deux jours, avec une habitante d’Istanbul! En Turquie rien ne semble indiquer qu’ils visent la décroissance. C’est même tout le contraire; ils ont construit à Istanbul un énorme et confortable débarcadère pour grand paquebots; ils comptent augmenter l’attrait touristique. Il est donc facile de savoir dès lors vers quelle(s) région(s) du globe se fera le transfert du tourisme et de son poids économique.
Constat pareil pour qui s’intéresse à ce qui se passe ailleurs qu’en europe, mais sur la même planète quand même! Et je ne pense pas que l’orient, les BRICS et autres très grandes nations vont se plier devant les injonctions européennes.
L’avenir le dira… et l’Histoire en récoltera le récit pour – je l’espère- l’écrire de façon fiable, pour autant que la cancel culture n’y pose pas ses pattes.