Revue de presse – Israël et le Hamas, l’évènement déclencheur déjà oublié

A l’heure d’un cessez-le-feu entre Israël et l’organisation islamiste radicale Hamas, le quotidien hongrois Népszava craint qu’Israël ne soit en train de perdre la guerre de l’information :

La réaction internationale [au cessez-le-feu et à l’échange otages/prisonniers] montre une nouvelle fois qu’Israël pourrait gagner cette guerre, mais que sur le plan de la communication, il a déjà essuyé un revers considérable. … La mémoire de l’opinion publique internationale s’est avérée étonnamment courte : le nombre des victimes palestiniennes, qui augmente de jour en jour, ne cesse de faire oublier les actes criminels du 7 octobre, et le fait que le Hamas est l’unique responsable du déclenchement de la guerre.

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Place des otages. Une place est dressée sur l’esplanade du musée de Tel Aviv pour les otages retenus à Gaza. Photo HaAkrav. 

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2 commmentaires à “Revue de presse – Israël et le Hamas, l’évènement déclencheur déjà oublié”

  1. Hans-Peter Renk, Le Locle (Switzerland) 29 novembre 2023 at 23:32 #

    Le Locle, le 9 Frimaire 232
    (29 novembre 2023)

    Bonsoir,
    En d’autres temps, Nepszava fut l’organe du parti social-démocrate hongrois – fondé par Leo Frankel (membre de la Commune de Paris en 1871 – ou (sous le régime stalinien de Matyas Rakosi, l’organe des syndicats). Quel est son statut actuel ? Comme d’autres organes de presse, a-t-il été racheté par un trust de presse – avant ou sous Viktor Orban – et devenu un organe parfaitement conformiste ?

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      Christian Campiche 30 novembre 2023 at 10:34 #

      Vous avez raison sur le passé. Concernant le présent, le dictionnaire en ligne renseigne:

      Népszava est un quotidien hongrois fondé en 1873 comme organe officiel du Parti social-démocrate de Hongrie (Magyarországi Szociáldemokrata Párt, MSzDP).

      À partir de 1911, Mihály Bíró en est le directeur artistique. Il est l’auteur de la fameuse affiche dite de « l’ouvrier en rouge abattant sa massue » (vers 1918)1.

      Devenu entre-temps le journal des syndicats de la République populaire de Hongrie après 1948, il est privatisé lors du changement de régime en 1989 mais reste dans le giron de la gauche social-démocrate. Il est considéré comme un soutien inconditionnel du Parti socialiste hongrois (Magyar Szocialista Párt, MSzP). Son nom signifie « Voix du peuple ».

      Conformiste? D’une certaine manière oui, si l’on considère que le PS hongrois est dirigé par un ancien communiste devenu millionnaire.

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