L’impression que les gouvernements élus ne déterminent plus le destin d’un Etat, mais que d’autres forces façonnent de plus en plus la politique, s’intensifie. La mise au pas des gouvernements occidentaux sur le plan politique, économique, militaire et financier en est un exemple. Ainsi dans le conflit ukrainien – y compris l’abandon inconsidéré de la neutralité de la Suisse par le Conseil fédéral au printemps 2022, la politique de confrontation inquiétante envers la Chine ou la suppression insidieuse des libertés démocratiques par de nouvelles réglementations de l’OMS ou de celles relatives à l’environnement. Quelles sont ces forces qui imposent leur influence en dehors des règles démocratiques? Un acteur dont on n’a pas suffisamment tenu compte jusqu’à présent dans ce contexte est ce que l’on appelle les «gestionnaires de fortune» ou les «prestataires de services financiers», qui déterminent de plus en plus les politiques nationales depuis une trentaines d’années. Lire l’analyse de Robert Seidel dans Point de vue Suisse.
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