PAR CHRISTIAN CAMPICHE
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Comme si le repentir le tenaillait, Ueli Maurer passe à table. Dans les médias, l’ancien président de la Confédération raconte pourquoi l’aventure du Covid n’a été qu’une grosse farce. Une «hystérie», une «hypnose collective» à laquelle il a participé contre son gré.
Quiconque osait poser une question critique était écarté, traité de «conspirateur», ou étiqueté «extrémiste de droite», relève l’ancien Conseiller fédéral dans une interview accordée au «Matin Dimanche». Laquelle sort en même temps qu’un autre entretien de la même veine avec Ueli Maurer, publié dans le journal numérique «L’Impertinent».
“J’ai dû me contenter d’éviter le pire”
«L’argent n’avait plus d’importance, peu importaient les coûts» poursuit l’ancien ministre des Finances helvétique, qui affirme s’être battu en vain contre le tsunami financier décrété par le Parlement. «J’ai dû me contenter d’éviter le pire».
En lisant sa confession, on se dit que l’ancien ministre a dû beaucoup souffrir en affrontant une situation qui le mettait en porte-à-faux par rapport à ses convictions profondes. Ainsi le veut le système suisse, fondé sur le consensus. Telle est la loi que subit chaque ministre un jour ou l’autre. Hier Ueli Maurer, aujourd’hui Elisabeth Baume-Schneider. Parce que la cheffe socialiste du département de l’intérieur doit avaler la couleuvre bourgeoise du non à une 13e rente AVS.
“C’est allé trop loin”
En attendant, Ueli Maurer raconte «les expériences qui lui ont ouvert les yeux»: le témoignage d’amis dont un parent cher est décédé abandonné à l’EMS sans même avoir eu le Covid. Ou encore les pleurs d’une tenancière d’un petit bistrot uranais, paniquée à l’idée de devoir servir plusieurs personnes à la fois, parce qu’elle ne savait pas comment gérer les consignes sanitaires.
Sans se déclarer antivax, Ueli Maurer dénonce la chasse aux sorcières menée contre celles et ceux qui affichaient leur scepticisme face à l’efficacité d’un vaccin développé à la sauvette. «C’est allé trop loin. Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin.»
Sans diversité de vues, pas de journalisme!
La confession de M. Maurer ressemble au coming out d’un ancien membre de gouvernement gagné par le remords. Elle coïncide avec la parution du livre «Sans diversité de vues, pas de journalisme! Comment les médias souffrent de problèmes idéologiques encore plus qu’économiques», dans lequel une vingtaine de journalistes expérimentés de Suisse romande montent au créneau pour analyser le déficit de la critique subi lors de la couverture médiatique des grandes crises récentes telles que le Covid et la guerre en Ukraine.
Dans ce contexte, la tribune donnée à l’ancien conseiller fédéral par un hebdomadaire «mainstream» ne manque pas de sel. Oui, il n’est jamais trop tard pour bien faire!
Bienvenue au club des pestiférés Ueli !
P.S. amusant la publicité en bas de la page à droite…
Toujours trop tard pour bien faire;
Ou bien,plus intelligent après qu’avant.
Ou encore: quand le temps exporte la réflexion, la patience de l’observation silencers.
Bien amicalement à toute la petite et nouvelle société des non vaccines. Tenez bon à la prochaine vague d’hystérie surfez et resister, je suis avec vous, je cherche partout la vérité apaisante.
Dominique
Le fait que M. Maurer ose s’exprimer ainsi donne du courage aux courageux et persévérants citoyen.nes qui ont durement bravé les affres de la doxa durant les 2 ans qu’aura duré cette grave crise politico-médiatico-sanitaire.
Le sanitaire est volontairement mis en 3ème position dans l’ordre d’importance. Les politiques et médias ont largement surjoué et usé de leurs pouvoir pour terroriser les populations à des fins que l’Histoire racontera certainement (pour autant que la notion d’Histoire ne soit pas rayée du dictionnaire par les courants wokistes).
J’espère que l’Histoire permettra aux dirigeant.es. qui ont occasionné des souffrances et stress inutiles aux populations de le reconnaitre et d’en faire amende honorable.
M. Maurer n’est ni médecin ni épidémiologiste. Il s’agit donc d’un avis parmi d’autres, et ce n’est certainement pas parole d’évangile…
Non, mais un ancien président de la Confédération tenant des propos jugés jadis “complotistes”, cela est à marquer d’une pierre blanche quand même! Le fait qu’un journal mainstream lui offre une telle tribune est également à signaler.
Étant UDC, il est fort probable que son commentaire soit politique… Il n’a en tout cas rien de scientifique.