19 novembre1980
Réalisation : Robert Pouret
Scénario, adaptation et dialogues :
Richard Balducci
Jean-Pierre Marielle (1932 – 2019)
Darryl Cowl (1925 -2006)
Daniel Prévost (1939 – ….)
Allociné – quelle bande de cuistres – a attribué à ce film 2,3 points sur 5 !
Eh bien, pour ma part, je pense que ce long métrage – sans prétention, mais oh combien jubilatoire – est un chef d’œuvre 🌹💐🌹💐🌹💐🌹dans son genre ; et pas seulement franchouillard !
La mise en scène est percutante !
La scénographie est superbe !
Le rythme est trépidant ; il n’y a aucun temps mort !
Certains extérieurs sont filmés de main de maître !
Et alors, les trois principaux acteurs : QUELLE JOIE de les (re)voir, chacun, s’épanouissant dans un róle, oh combien déjanté – mais VRAI !
Jean-Pierre Marielle (1932 – 2019)
Darryl Cowl (1925 – 2006)
Daniel Prévost (1939 – ….)
Le message est, on ne peut plus, CINGLANT !
Les années 80 sont le début de cette entreprise DE DESTRUCTION IDÉOLOGIQUE MASSIVE et MORTELLE, représentée par ces fers de lance psychorigides que furent Margaret Thatcher, l’épicière et Ronald Reagan, le cowboy, propageant, avec délectation, ce virus IMMONDE qu’est le NÉOLIBÉRALISME – je dis bien L’ABSENCE de libéralisme -, n’ayant de cesse de promouvoir L’ÉVIDEMENT de L’ÉTAT – je n’ai cessé de le répéter pendant 40 ans – pour, finalement, aboutir à L’ ATOMISATION, sur toute la surface de notre Terre, des différentes sociétés qui constituent SA RÉELLE RICHESSE.
AIDE TOI, LE CIEL T’AIDERA !!! …
Quid de l’intention générale de ce NÉOLIBÉRALISME, tellement VICIEUX : dispenser POUDRES … POUDRES !!! … aux yeux : ANALGÉSIQUES de la fièvre consommatrice – rendant les populations désespérément AMORPHES, FRUSTRÉES et … ÉVIDÉES ; dès lors RÉCEPTIVES à la prochaine éruption fasciste générale !
Il n’y a qu’à voir combien d’États, de par le monde, sont englués dans une mélasse indescriptible, et sont proches de l’effondrement !
L’écrivain et cinéaste Pier Paolo Pasolini (1922 – 1975) l’avait lucidement pressenti dans les années soixante.
Le cynisme mortifère, la veulerie auxquels les chimpansés figurant dans ce film sont confrontés, les font ressortir INFINIMENT grandis face à des êtres humains infects et dépravés, supposés leur être supérieurs.
Ce film a bientôt 44 ans, j’ai beaucoup ri , parfois jaune ; toutefois, une chose est sûr, sa force de frappe est intacte !