Le cercle des parlementaires nationaux qui mettent en garde contre la reprise des traités de l’OMS s’élargit. Ces documents, un «Traité sur les pandémies» et des modifications du «Règlement sanitaire international» (RSI), doivent être adoptés lors de l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe législatif de l’OMS, en mai 2024 et auraient des conséquences désastreuses pour les Etats membres. Malgré cela, le Conseil fédéral n’a pas encore informé le Parlement, et encore moins le public, de manière complète et transparente sur les négociations. Jusqu’à présent, les traités ne peuvent être lus et étudiés dans aucune langue nationale; ils ne sont accessibles qu’en anglais sur Internet. Lire la synthèse de Sabine Vuilleumier-Koch dans Point de vue Suisse.
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Revue de presse – Traité sur les pandémies, cinquante parlementaires suisses demandent l’arrêt immédiat des négociations à l’OMS
sur 9 février 2024 in Lu ailleurs, Santé - Desk - 5 commentaires
Tags: Règlement sanitaire international, Sabine Vuilleumier-Koch, Traité sur les pandémies 2024 OMS
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Voici ce qu’écrit L’OSFP sur son site :
… “En tant qu’État membre souverain, la Suisse est libre de reprendre les adaptations apportées aux prescriptions existantes ou de signer et de ratifier les nouveaux instruments de l’organisation. L’OMS ne peut imposer aucune mesure à ses États membres.”
Dans ces conditions, on comprend mal l’émoi qui saisit ce groupe de parlementaires.
Ce que veut dire l’OFSP, c’est que chaque État membre est libre de se soumettre de manière contraignante à l’OMS. L’OMS ne peut pas imposer à la Suisse de signer ou ratifier. L’OFSP ne dit pas que ces réformes ne remettront pas en jeu sa souveraineté, c’est une nuance importante. Une fois que la Suisse aura “librement” accepté ces réformes, elle ne sera plus libre de gérer une pandémie comme elle le souhaite, même si cela va à l’encontre des intérêts de sa population, c’est quand même grave.
Du reste, on sait que ces réformes sont juridiquement contraignantes, de l’aveu de la délégation du Mexique au nom du groupe des Amériques lors d’une séance préparation le 6 décembre 2023 : “D’une façon générale, nous pensons que cette nouvelle structure et le texte proposé est conforme à l’idée que nous nous faisons d’un outil juridiquement contraignant que nous pourrions adopter en mai 2024. […] Ce ne sera pas seulement un texte de bonnes intentions.”
L’une des principales préoccupations des parlementaires est que le RSI modifié soit refusé par la Suisse, notamment à cause de l’article 13A cité ci-dessous. Après acceptation, cet article donnera à l’OMS le pouvoir de définir et d’imposer à tous ses pays membres la réponse lors d’une «urgence de santé publique de portée internationale»:
«NOUVEAU Article 13A Réponse internationale de l’OMS en matière de santé publique
1) Les Etats parties reconnaissent que l’OMS est l’autorité directrice et coordinatrice de la réponse internationale en matière de santé publique lors d’une urgence de santé publique de portée internationale et ils s’engagent à suivre les recommandations de l’OMS dans leur réponse internationale en matière de santé publique.»
(Source: https://apps.who.int/gb/wgihr/pdf_files/wgihr1/WGIHR_Compilation-en.pdf)
Donc si je comprends bien, un pays de moins de dix millions d’habitants comme la Suisse au milieu d’un continent de plus de 500 millions d’habitants pourrait décider de suivre ses propres règles sanitaires qui seraient différentes de celles de l’OMS. Est-ce bien cela ?
Si vous avez des propositions concrètes pour lutter contre une pandémie sans aucune mesure qui pourrait être considérée comme “liberticide”, il serait intéressant de les connaître…
Pour savoir comment lutter de manière non-liberticide contre une pandémie, plusieurs questions se posent:
– Quel est le risque effectif d’une “deuxième pandémie du siècle”? voir https://covidrationnel.be/2024/02/19/petite-compilation-n14-reevaluation-du-programme-de-preparation-et-de-reponse-aux-pandemies-reppare/
– Est-ce vrai que nous n’avons le choix qu’entre servitude volontaire ou la souffrance et la mort? (perte de libertés certaine contre espoir d’une protection contre un mal improbable…)
– Est-ce vrai que le vaccin (lequel) est la meilleure immunisation?
– Est-ce que des pays ont fait mieux sans toutes ces mesures contraignantes?
– En santé publique, sait-on comment renforcer la santé d’une population autrement qu’en les punissant (principe de salutogenèse)?
Donc, malgré les apparences, malgré ces discours en boucle, oui, il est possible de faire mieux, pour moins cher.