PAR CHRISTIAN CAMPICHE
N’est pas le Christ qui veut, et pourtant! Saviez-vous que le doute plane sur l’identité véritable du héros du drame du Golgotha? En fait, le vrai supplicié d’entre les suppliciés ne serait pas Jésus mais Judas! Parfaitement, le renégat, le délateur, le vendu, maudit pour l’éternité. C’est lui qui a pris la place du fils de Marie sur la croix! Et d’où vient cette sublime révélation? D’une sourate coranique, nous apprend, dans son immense sagesse, le “Matin Dimanche”. Très inspiré en cette sainte journée pascale, le dominical nous remplit d’une autre douce passion en nous offrant en prime le détail de la course aux armements. Et ce message nullement subliminal, très original et en phase avec le symbole d’amour que véhicule de la fête reine du printemps: les stocks de bombes occidentaux n’ont rien à envier à ceux de la grande Russie. Ô calice de la Paix, quand tu nous tiens!
Pas un mot en revanche sur la véritable grande nouvelle hebdomadaire, si ce n’est pas trimestrielle, voire pluriannuelle, l’échec, à tout le moins provisoire, de l’accord international sur les pandémies. Un cadeau de Pâques, deux années de discussions très tendues à l’Organisation mondiale de la santé, s’achevant en eau de boudin, les plus zélés des complotistes n’auraient pas pu rêver meilleur scénario, eux qui voient dans ce projet une tentative de mainmise totalitaire de la part d’une autorité ne disposant d’aucune légitimité démocratique. Insistant sur les termes de “censure” et de “diktat”, l’organisation ProSuisse est de celles qui ruent dans les brancards:
L’OMS aurait des pouvoirs étendus, elle pourrait proclamer en régie propre l’état d’urgence en cas de pandémie en Suisse et décider des certificats de vaccination, du traçage des contacts, des couvre-feux et autres, ceci même en cas de mutations dérisoires et insignifiantes, ce qui ouvre la porte à un abus de pouvoir.
Etonnamment, nul média n’a développé la dépêche de la très officielle mais tout aussi superficielle Agence France Presse, unique relais du communiqué de l’OMS:
des groupes travaillant sur ce projet ont prévenu que la pression exercée pour parvenir à un accord pourrait déboucher sur un texte édulcoré qui ne contribuerait guère à rendre le monde plus sûr.
On nage vraiment en pleine approximation. Que veut dire “un monde plus sûr”? Et dans ce cas, pourquoi nombre de pays se méfieraient d’un traité visant au bonheur planétaire?
Directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus joue son rôle quand il se dit confiant en une issue positive. Les négociations reprendront en mai dans l’espoir de parvenir à un texte “contraignant” durant l’assemblée annuelle du gendarme de la santé qui se tiendra à la même date. En parfait porte-parole, l’AFP ajoute qu’il serait dans l’intérêt des 194 pays membres de l’OMS de s’entendre “pour éviter de répéter les erreurs mortelles et coûteuses commises lors de la gestion du Covid-19”. Ah bon? L’OMS et l’AFP pourraient-elles seulement nous indiquer qu’elle a été la nature de ces erreurs et pourquoi elles ont été si coûteuses?
La conclusion d’un traité international à l’enjeu majeur exigerait en premier lieu un maximum de transparence. A tout le moins une communication moins bancale. Sans compter un strict devoir d’informer de la part des médias, en particulier du service public, singulièrement absent dans ce débat.
Merci pour cette clarté de vue sur la non-transparence.
Le paradoxe est dénoncé!
François premier: successeur de Pierre, (apôtre du Roi des juifs) Roi du Vatican et non de l’Argentine (hymne national italien oblige). A Avignon, on parlait plutôt de Roi de France…
Pour l’Italie, ce n’est pas son dernier Pape Jean-Paul premier a qui l’on a probablement fait le coup du Père François, mais Léonard de Vinci.
Léonard de Vinci, mort à Amboise dans les bras du Roi François premier après avoir immortalisé, avec ses disciples et sur sa toile de la sainte scène, Marie-Madeleine à la droite du Christ et à la place de Pierre.
Amalgame, quand tu me tiens!
C’est ainsi que l'”histoire”, lue au premier degré prend la place du symbole dont on ne saurait créditer le sens.
Le miracle de Pâques? Sans lui jeter la… Pierre, que je laisserai au Saint Lazare (qui fait bien les choses), il s’agit plus de la fin d’une existence qui ne saurait perdurer éternellement (sous peine de ne pas… exister) que de la Vie qui, elle, est éternelle.
“Faits historiques” ou acte symbolique?
A l’interne de l’humanité planétaire: Un pays, une police planétaire… désarmée: ne plus s’identifier à un coin de terre pour lequel l’humain voudra toujours tirer la couverture de son côté.
Que dirait-on si l’OMS ne se préparait pas à coordonner la lutte contre une nouvelle pandémie ? Qu’elle ne sert à rien, qu’elle est inutile et qu’elle paie des fonctionnaires à ne rien faire…
Mais elle prépare un accord dans un domaine sensible qui est de sa compétence et certains s’en inquiètent, voire s’en s’offusquent. Pourtant, mutualiser et coordonner les moyens et les connaissances permettra de lutter de façon efficace contre une nouvelle pandémie. D’autant que, faut-il le rappeler, aucun État n’est tenu de respecter les règles et principes arrêtés par l’OMS.
Au total, il semble peu probable qu’un texte recueille l’adhésion des 194 pays-membres, mais un accord sur quelques principes de base serait déjà un grand progrès.