Faut-il tolérer la guerre, voire la souhaiter, parce que la guerre anticipe par définition la reconstruction? De juteux contrats qui font saliver les vautours. A Londres se mijote un projet très ambitieux, Palestine Emerging. Comme son nom le laisse deviner il concerne Gaza. Une centaine de multinationales et d’acteurs de la société civile lorgnent les ruines de l’enclave meurtrie. Cette coalition d’entrepreneurs rêve d’édifier sur les débris une ville ultra-moderne comprenant une université, un aéroport, un port marchand. Le centre d’un pays de 3,5 millions d’habitants à l’horizon 2050. 33 milliards de dollars pour rebâtir ses principales localités. Un fond d’investissement serait déjà à l’oeuvre. Selon le journal du patronat italien “Il Sole 24 Ore“, il s’agirait en premier lieu d’argent saoudien et états-unien. Et ce n’est pas un hasard si le projet sera présenté à la fin de ce mois à Riyadh sous les auspices du World Economic Forum. Comme tout le monde se retrouve! Prochain cap, l’Ukraine?
Sur internet, Greenpeace lance des appels insistants aux fonds, ce qui n’a rien d’étonnant. Le succès retentissant obtenu à la Cour européenne des droits de l’homme par les aînées pour le climat a un prix. Celui d’un très long travail de relations publiques orchestré par un collaborateur de Greenpeace, Georg Klingler, 44 ans, révèle la presse alémanique. Selon la “SonntagsZeitung” relayée par 20 Minuten, la campagne de com’ a coûté pas moins de 1 million de francs, elle comprenait des étapes en Grèce, en Espagne et au Luxembourg, sans compter les salaires des employés de l’ONG écologiste. Le journal ne mentionne pas les coûts environnementaux, pourtant lesdits collaborateurs de Greenpeace et leurs accompagnatrices n’ont certainement pas voyagé à bicyclette entre Zurich, Madrid et Athènes. On espère quand même que Greenpeace n’a pas payé les déplacements de la horde de journalistes venus couvrir l’annonce du verdict, le 9 avril à Strasbourg.
Oui, il existe encore une presse en Suisse allemande, suffisamment critique pour lever le lièvre! En pleine crise Covid, le peuple suisse accepte une dépense de 6 milliards pour financer des avions de combat américains. Ce n’était qu’un acompte, mais il ne le savait pas. Aujourd’hui on lui révèle que les F-35 en question sont équipés d’un moteur antédiluvien. Il faudra donc remettre la main au porte-monnaie pour en améliorer la turbine. A hauteur de quelle somme, je vous prie? Secret d’Etat, impossible de le savoir!, se désole la “NZZ am Sonntag”. Car au pays de Tell, le peuple n’est pas toujours si souverain que cela. Par exemple, nul ne connaît les clauses exactes du contrat signé aux Etats-Unis. Encore heureux que la ministre de la Défense soit sur la sellette en raison d’autres affaires fumeuses. Avec son air de scoute en vadrouille, allez savoir ce qu’elle pourrait encore mijoter, mieux vaut l’avoir à l’œil, désormais.
Je croyais en toi, Soleil, mais tu es mortel, comme moi.
Tu disparaîtras, corrompu par une boulimie d’astres que tu engloutiras avant de te faire tout petit, tout petit, une boulette rouge qu’un joueur de sarbacane céleste évacuera vers l’espace infini telle une bille folle sur la Voie lactée.
Une palette de physiciens ont imaginé ton décès, Soleil. Peu importent les années qu’il faudra pour que se réalise ce destin inéluctable. Le fait est que tu t’éteindras et cette idée m’est intolérable. Elle me confronte à ma propre finalité.
Souffle d’éternité, reviens habiter mon rêve. Reviens imposer ta loi. Reviens éclairer ma foi.
Christian Campiche
Magnifique texte qui dit tout sur les “vautours”, c’est-à-dire les oligarchies mondialistes en quête d’enrichissement supplémentaire, jusqu’à ne plus laisser grand-chose aux autres – 90 % de l’humanité – après avoir tué, blessé et ruiné définitivement la majorité des survivants. Les “vautours” : complexes militaro-industriels (surtout américain), multinationales, grandes banques, agroalimentaire, ONG pour le climat, pour l’ingérence “humanitaire”, pour la santé, le tout inspiré par les grands milliardaires de la planète (Rockefeller, Gates, Soros, etc.) Ecoeurant. Pendant ce temps, les peuples dorment ou communient dans la grand-messe de l’Eglise mondialiste dont ils avalent l’hostie.
Comment peut-on continuer dans le brouillard blanchâtre des avions F-35 supersoniques américains couleur argentée? Prototypes en gestation. Sans connaître encore en milliards de dollars le coût virtuel du décollage puisque le peuple helvète s’est prononcé pour un atterrissage en douceur avant la fin de la décennie. Nos aviateurs, brillants stratèges, ont préféré le F-35 sans aile au Rafale volant moins coûteux, opérationnel de suite, plus maniable, sans compter les drones modernes évolutifs et économiques, aussi redoutables que des avions fantômes. C’est un peu similaire au cas des chars léopards allemands qui sont retournés en Allemagne sans avoir combattu, sauf au Yémen! Nous nous sommes laissés berner par la peur d’un conflit éventuel pour vider la tirelire et enrichir le Pentagone dans la course aux armements. Sans être devin, le coût réel sera probablement de 8 à 9 milliards. Par souci d’économie, ne pourrait-on pas réduire la commande à 24 avions F-35 au lieu des 36 en achetant des drones?
Reconstruire Gaza, fort bien, mais après? C’est oublier que la bande de Gaza, qui ne fait que 365 km2, abrite 2,3 millions d’habitants. En d’autres termes, les Palestiniens ne peuvent tout simplement pas vivre sans une aide extérieure. C’était le Qatar qui payait les “fonctionnaires“, recrutés par le Hamas. Mais le reste de la population, comment survit-elle? Il faudrait également connaître l’attitude des Israéliens vis-à-vis de cette coalition d’entrepreneurs. En dernier ressort, on le voit actuellement, ce ne sont ni les Américains, ni les Saoudiens, ni les Qataris qui peuvent décider concernant Gaza, mais bien Israël.