Lancée par une habitante du nouveau mégaquartier des Plaines-du-Loup, sur les hauts de Lausanne, une pétition s’en prend aux cortèges de supporters qui bloquent la circulation et perturbent les transports publics lors des matches de football. Elle a recueilli à ce jour environ 350 signatures. La municipalité est embarrassée bien que la solution existe, en toute logique souterraine. Mais la construction d’une troisième ligne de métro menant aux stades de la Pontaise et de la Tuilière prend du retard du fait de la paralysie du chantier de la gare. Dans l’attente de la fin des chamailleries entre les CFF, la ville de Lausanne et le canton, l’inauguration n’est pas prévue avant 2037! Mais où se cache l’arbitre? Vous, là-bas: carton rouge!
♦️
A quoi correspond le poste de “commissaire ukrainien aux droits humains”. Depuis quand existe-t-il? Dans un article publié par deux journalistes du groupe zurichois Tamedia, dont font partie la “Tribune de Genève” et “24 Heures”, M. Dmytro Lubinets critique la présence du président de la Croix-Rouge russe, M. Pavel Savtchouk, au conseil de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge, l’IFRC. Il lui reproche en substance d’oublier sa mission purement humanitaire et d’afficher une trop grande complaisance à l’égard de la stratégie militaire de Moscou. Suite à ces reproches, l’IFRC, dont le siège est à Genève, a promis une enquête interne, relèvent les auteurs de l’article, lesquels revendiquent leur appartenance à “un consortium de journalistes” dont on ne sait rien, si ce n’est qu’il a fait des “révélations” sur la Croix-Rouge russe en février 2024. Une démarche qui pose un problème d’ordre déontologique. Demander son avis à un ressortissant d’un pays en guerre est une chose. La fiabilité de son opinion en est une autre quand on sait qu’il s’exprime à propos d’une entité affichant les couleurs du belligérant d’en face, celui contre qui son pays est en guerre.
♦️
En Italie, le gouvernement de Mme Meloni est fâché. Il a convoqué l’ambassadeur russe à la Farnesina, le palais des Affaires étrangères, à la suite de la nationalisation par Moscou de l’antenne de Saint-Pétersbourg du fabricant de chauffe-eau italien Ariston. La même mésaventure arrivée simultanément, soit dit en passant, à la filiale russe du groupe d’électroménagers allemand Bosch. On voit d’ici l’expression faussement contrite du diplomate: ah bon, tel n’était pas le but de vos sanctions contre la Russie, Mmes et MM. les Occidentaux?
♦️
Les activistes du climat s’invitent bruyamment aux assemblées de la BNS, lui reprochant une politique de placements peu compatible avec des objectifs “durables”. Présidente du Conseil de banque, Barbara Janom Steiner trouve leurs revendications dangereuses pour la démocratie suisse. Un point de vue que l’on pourrait interpréter de la manière suivante: ce n’est pas parce que la Cour européenne des droits de l’homme donne raison aux aînées du climat que la Suisse doit pour autant renoncer à son conservatisme légendaire. Pour sûr, la politicienne UDC grisonne est beaucoup plus à l’aise dans l’enceinte feutrée du Conseil de banque où le silence est d’or. L’organe de surveillance devra s’atteler cette année à la tâche délicate d’imaginer un successeur au président du directoire démissionnaire, Thomas Jordan. Rien ne filtre à ce jour, l’ambiance est à la naphtaline de sépulcre. Ou plutôt de coffre-fort. Pourtant un candidat est déjà sorti du bois, il s’appelle Michel Santi. Au début du mois d’avril, il a communiqué à la BNS un programme précis en 5 points. Sans recevoir de réponse, pour l’instant. “C’est comme si ma candidature n’existait pas”, commente l’économiste libano-franco-suisse, auteur du livre “BNS: rien ne va plus – Une banque centrale ne devrait pas faire ça“, paru aux éditions Favre en 2023. Ceci expliquant probablement cela…
♦️
“Un accident chimique survenu dans la nuit de vendredi à samedi à Schweizerhalle (BL) semble avoir engendré plus de peur que de mal. Personne n’a été blessé et les substances chimiques mesurées n’ont à aucun moment été élevées, souligne la police.” Rassurante, la dépêche de l’ATS ne dit pas que la société CABB, à l’origine de la pollution de l’air, avait déjà subi un accident en 2014. “Un employé est décédé”, lit-on même sur le dictionnaire en ligne wikipedia. Et, plus loin: “Au cours des années qui ont suivi, il y a eu d’autres accidents au cours desquels, entre autres choses, de l’acide sulfurique fumant s’est échappé. La gestion des événements a suscité de vives critiques, notamment de la part des autorités. En réponse, le CABB a développé un nouveau concept de sécurité et a investi un montant à trois chiffres dans les installations de production pour garantir leur sécurité, leur stabilité et leur fiabilité.” Plus de peur que de mal, gare aux phobies, les psychiatres ont de l’avenir à Bâle…
Christian Campiche
Antisémitisme, antisémite…. les politiques occidentaux et avec eux les médias font passer comme telles les manifestations pro-palestiniennes dans le monde, en particulier l’occupation des campus par des jeunes, étudiants, universitaires ou non, alors qu’en réalité on assiste à une réaction contre le sionisme en Israël. Ce qui n’est pas la même chose. Et même loin d’être la même chose. Dans la première connotation, il y a du racisme et de la discrimination. Je ne pense pas que la France insoumise, ni les jeunes, ni les étudiants du monde, hormis exceptions, sans doute, font du racisme. Alors que dans la seconde, il s’agit bien d’une réaction contre une idée visant à créer un grand-Israël, du Jourdain à la Méditerranée. De suprématie blanche et religieuse.