Sous le regard jaloux
De ses voisins les brisants
Sur lesquels l’océan
Vient écraser ses vagues
En toute impunité
Le phare demeure
Le front levé
Coiffé de nuages
Rien ne semble perturber
Ses rêves d’immensité
Qu’il endure
La grande marrée
Et l’indomptable lame
Les jours de houle
Est une vérité
Mais qui nous dit
Qu’il ne croule
Pas d’ennui
Sous les rayons du soleil
Les jours d’été ?
Maria Zaki (Poème inédit, 2024)