Le texte “L’unité du Conseil d’Etat à l’épreuve des votations” de M. Félicien Monnier dans “24 Heures” du 24 septembre m’a soulevé le coeur, par son hymne à la collégialité.
Certes la splendide devise qui honore les armoiries du pays de Vaud a été établie en une époque où il s’agissait prioritairement de faire oublier la colonisation bernoise.
Mais son passage par cette immoralité qu’est la collégialité, est la pire infamie qui a été institutionnalisée pour favoriser la corruption, la lâcheté, l’opacité et le mensonge.
La liberté qui figure maintenant dans nos Constitutions doit être celle des gens, qui ne passe pas par la peur et l’écrasement des minorités en les “priant” de se taire. Et si c’est par la félonie collégiale que doit passer l’indépendance cantonale du pays de Vaud, alors que ce dernier jouisse, bien ligoté par l'”amour des lois”, de l’irresponsabilité opaque de magistrats masqués cooptés par les partis.
Remède? Courage et responsabilité dans la conscience et la coopération, et non dans la zizanie issue de la compétition partisâne (sic).
Pierre Santschi, ancien député au Grand Conseil vaudois