Sad People Factory (2015)
Réalisation : Michèle Dominici
Durée – 52:43
Un documentaire qui met, avec une grande précision, les points sur les i !
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Trois extraits cinglants de trois personnes qui ne sont pas des charlatans !
« D’une certaine manière, en ce qui concerne la dépression, le système tout entier de recherche de traitement et de dépistage qui inclut tant de gens repose sur cette seule définition du DSM.
(Le DSM-5 est la cinquième et plus récente édition, publiée en février 2015, du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux et des troubles psychiatriques de l’Association américaine de psychiatrie).
Et quand on a élargi cette définition, peut-être avec les meilleures intentions, on a créé tout un système qui est lié aux fabricants de médicaments, aux questions de santé publique, à toutes ces statistiques, de telle manière que s’est opérée une redistribution des pouvoirs qui paraît, maintenant, tout à fait légitime ».
« Les fabricants de médicaments ont compris que le meilleur moyen de vendre des pilules, c’est de vendre des maladies, de les promouvoir. Donc, ils ont diffusé le message que la dépression était un état très répandu et ignoré ; et ils ont convaincu les gens qu’au lieu de problèmes de la vie quotidienne, ils avaient une dépression clinique et qu’ils avaient besoin d’un traitement psychiatrique ».
« Les médicaments que nous utilisons ne sont pas aussi efficaces, ni aussi sûrs que nous le pensons ; et comportent, en réalité, de gros risques.
De plus, une grande partie des informations dont les médecins disposent sur la sureté et l’éfficacité des médicaments est, nettement, biaisée ; exagérant les bénéfices et minimisant les risques, voire même dissimulant des faits importants ».