Un colloque qui prétend «dépolitiser les enjeux climatiques» s’attire les foudres de certains détenteurs de la pensée adéquate. Doit-on admettre des réalités scientifiques qui semblent faire consensus comme telles ou peut-on encore les discuter dans un climat serein et une démarche constructive? Lire l’article d’Amèle Debey dans L’Impertinent.
Un commentaire à “Revue de presse – A-t-on encore le droit au débat sur le climat?”
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En lieu et place du titre « a-t-on encore le droit au débat », j’aurais préféré: « le droit au débat est inaliénable ».
En Suisse, les thématiques majeures dont les arguments sont véhiculés d’une seule et unique voix par les médias dits « de service public » donnent un très mauvais signal. Ils veulent impressionner l’opposition qui est maltraitée voire ridiculisée sur leurs plateaux TV qui font de la politique orientée au lieu de l’information.
Les voix contraires ont toute leur légitimité. Une société qui ne laisse apparaître qu’une approbation écrasante (95% de voix lors d’un scrutin) est tout simplement le fait d’une dictature ou d’un régime autoritaire.
Sur le sujet du jour, je m’oppose à être placée sous dictature de la mouvance écologique. Les voix contraires ont aussi des contre-arguments qui tiennent compte de la réalité du terrain, de la vie des citoyens; à l’opposé les leaders idéologiques – dans le cas présent climatiques- sont de plus en plus décorrélés de la réalité quotidienne, perdus qu’ils sont à vouloir influencer ou gouverner par le biais de concepts et de théories.
Que vive encore très longtemps le libre droit à l’expression en Suisse et le libre droit à débattre et à annoncer une opinion contraire aux divers courants idéologiques qui ne représentent pas forcément la majorité de la population lors des votations populaires.