Médecin lausannoise d’origine prussienne Charlotte Olivier-von Mayer (1864-1945) fut une pionnière de la lutte contre la tuberculose. Une plaque posée sur la façade du bâtiment de la policlinique, à l’actuelle rue César-Roux à Lausanne lui rend hommage.
Pour autant cette éminente scientifique née à Saint-Pétersbourg n’aura pas – encore? – une place à son nom au cœur de la métropole lémanique. Le projet de rebaptiser en Place Charlotte Olivier-von Mayer un site (aujourd’hui piétonnier) historique créé en 1787, la Place du Grand Saint-Jean, a provoqué une levée de boucliers. A tel point que la municipalité a promis de revoir sa copie, apprend le Médusé. La Place du Grand Saint-Jean ne changera pas de nom. Mardi soir 27 novembre, en signe de célébration, on pouvait entendre les notes de la chanson de Lucienne Delyle « Mon amant de St-Jean » s’échapper allègrement d’une fenêtre pour s’élever dans le ciel étoilé. Avec des paroles librement modifiées par François Meylan, dont voici la strophe finale:
Comment ne pas perdre la tête
Quand un’ équip’ de courageux
A réussi là où sous d’autres cieux
D’autres, dorm’ encore au « pieu »
Nous qui voulions tant
Garder longtemps ce beau nom de St-Jean
On pourra trinquer chanter danser s’féliciter