Le président peut se permettre une erreur mais l’élite de la nation ne le peut pas.
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Nous nous devons d’aimer notre Kirghizistan non seulement pour sa beauté mais avec toutes ses cicatrices.
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Les soldats gardent les frontières, les poètes gardent l’âme des Nations.
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Quand on me demande de parler de mon pays, je réponds que nous avons autant de révolutions que de montagnes.
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Pour moi en automne les feuilles tombent et les idées poussent.
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Honte à moi, j’ai désobéi au mollah, plouf je suis tombé dans les péchés: j’ai regardé la beauté des femmes.
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La vie m’a très rarement obéi, c’est moi qui l’ai forcée à m’obéir.
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La grande punition de la jeunesse est qu’elle ne quitte pas le cœur, même quand on est vieux.
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Ah si je pouvais retrouver aujourd’hui toutes mes inspirations perdues le long du chemin.
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Cette chronique contient des nouvelles, aphorismes, histoires vraies et autres récits écrits en kirghize entre l’âge de 15 et 35 ans sous la forme d’un journal par le journaliste et écrivain Zhenishbek Edigeev. Un premier tome des “Cahiers bleus” a été publié en 2022.


