Parmelin, ce héros. Pour avoir ramené de Washington l’assurance que le plafond des taxes douanières serait abaissé à 15%, le ministre de l’économie affiche le triomphe de César après la Guerre des Gaules. Comment a-t-il fait pour réussir là où KKS a échoué? En réalité un nouveau revirement de Donald Trump relativise ce succès. Mis sous pression par la justice de son pays, laquelle enquête sur la constitutionnalité de décisions unilatérales, le président américain fait marche arrière en ce qui concerne certains produits de consommation courante. En attendant une Bérézina sur toute la ligne? Opportunistes en diable, Parmelin et quelques industriels de haut vol avant lui, sont tombés à Washington au bon moment. Le fruit était déjà mûr. Qu’ils veillent seulement à garder le cap sur la Via Sacra! Une polémique sur les concessions accordées aux Etats-Unis, notamment dans le secteur agricole, les attend au tournant.
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En 1980, il y avait à peu près 300 000 Helvètes établis à l’étranger. Ils seraient environ 900 000 aujourd’hui, soit trois fois plus. De fait depuis le début de l’année 2025 les départs s’accélèrent, ils s’établissent à près de 70 000 pour ces quelques mois, du jamais vu sur une période comparable. Font défaut des données concernant la structure de revenu des expatriés. Histoire de mesurer le manque à gagner fiscal.
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Les anthroposophes soutiennent d’une certaine façon la presse suisse. Dans l’édition du 15 novembre de grands journaux romands, le Goetheanum s’y paie 12 pages de publicité, soit carrément un cahier spécial. Au menu, en tant qu’article introductif: un texte sur Rudolf Steiner, fondateur du mouvement, exégète élogieux de la race aryenne, si l’on en croit le dictionnaire en ligne. Prosélytisme problématique?
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La presse suisse est vraiment vernie car voilà qu’un entrepreneur chinois, Li Shufu, vient aussi à sa rescousse par l’entremise du quotidien Le Temps, en particulier, journal qu’enveloppe une publicité vantant les mérites du nouveau modèle de voiture électrique développé par le constructeur Geely, créé par ledit homme d’affaires. A noter que cette maison est également partenaire de Renault et propriétaire de la marque automobile Mercedes. L’éthique se délite: dans les années 2000, les rédactions, au nom de l’info en danger, parvenaient encore à refuser ce type d’annonce envahissante.
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Moins de quatre ans après avoir publié l’ouvrage “Climat : comment éviter un désastre”, Bill Gates retourne sa veste. Les changements climatiques ne sont plus le danger numéro un pour l’humanité, a affirmé l’homme d’affaires sur son blog peu avant le début de la COP au Brésil. Une manière de dire aux populations d’Amazonie qu’elles feraient mieux de suivre les recommandations vaccinales de l’OMS dont il est le deuxième donateur, au lieu de manifester contre la destruction de leur habitat à Belém?
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Qui s’en souvient? Le 26 septembre 1962, une tornade dévastait la Catalogne, causant la mort de près de 1000 personnes. Un ingénieur suédois, Sven Svanteson, attribuait alors cette catastrophe aux essais nucléaires entrepris dans le Nevada, ainsi que s’en faisait l’écho La Feuille d’Avis de Lausanne, l’ancêtre de 24 Heures. Complotiste avant l’heure, le journal vaudois dont nous avons consulté les archives numériques? Inutile de se gratter la tête pendant des heures, toute trace de cette information a été effacée du moteur de recherche alors que l’Amérique annonce la reprise probable des essais nucléaires.
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Esplanade de Montbenon à Lausanne, automne 2025. Qui étaient ces « Lausannois morts pour le pays » en 14-18? La stèle inaugurée en 1921 ne dévoile pas leurs noms. Pas même le nombre. D’une recherche menée en ligne, il émane qu’il pourrait s’agir de soldats engagés dans la Légion étrangère. Les archives dévoilent d’abord la tension entre Confédérés que créa cet engagement. En Suisse allemande, le cœur, surtout pendant la Première Guerre mondiale, penchait plutôt du côté de l’Allemagne.
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Des politiciens suisses font-ils du Trump sans le savoir? En contestant l’attribution à Siemens d’un méga contrat par les CFF, c’est l’impression qu’ils donnent. Achetez Stadler, achetez suisse! Le groupe allemand emploie pourtant autant d’employés en Suisse, si ce n’est plus, que son concurrent thurgovien dont la gouvernance environnementale n’échappe pas aux critiques, par ailleurs. Coïncidence (?): une autre cabale touche cette fois le projet de train de nuit Bâle-Hambourg-Malmö dans l’idée louable de décharger le ciel, l’impact climatique d’un voyage en train de nuit étant 8 fois plus faible.
Christian Campiche