infoméduse a l’honneur de figurer dans le classement des journaux en ligne indépendants qu’établit chaque année infosperber, titre numérique dont le créateur est le journaliste émérite bernois Urs Gasche. Extrait de l’article présentant le classement:
La plupart des journaux en ligne répertoriés complètent l’offre en ligne des quatre principaux groupes de médias suisses Tamedia, NZZ, CH-Media et Ringier et contribuent de manière significative à la diversité de l’information et des opinions. (…) Compte tenu du pouvoir de marché des grandes maisons d’édition, les médias complémentaires ou alternatifs ne peuvent revendiquer leur place que s’ils offrent une qualité particulière. La condition préalable est un modèle d’affaires qui préserve leur indépendance.
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C’est peut-être parce que Eric Gujer, le rédacteur en chef de la NZZ, fait preuve d’indépendance que le même infosperber lui décerne, une fois n’est pas coutume, des lauriers. Alors que pour la plupart des médias, le plan de Trump, équivaut à une reddition de l’Ukraine, Eric Gujer y voit une chance, au contraire. En effet, pour la première fois de son histoire, l’Ukraine accéderait au statut d’État souverain en tant que futur membre de l’UE.
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Un plan « étrangement favorable » au Kremlin, les 28 poins proposés par l’administration Trump? Il tient compte des rapports de force et surtout de la situation sur le terrain. S’il veut éviter la débâcle totale et l’arraisonnement de l’Ukraine, en quelque sorte, l’Occident n’a pas le choix. Il faut faire la paix, impérativement, tout de suite. Macron, Starmer, von der Leyen et consorts peuvent méditer sur leur politique qui a été de laisser croire à Kiev qu’il pouvait gagner la guerre. Un conflit qui aurait fait 1 million de morts.
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Des drones ukrainiens attaquent des pétroliers transportant du pétrole russe au large de la Turquie. Même si les dépêches affirment qu’il n’y a pas de marée noire en Mer noire, que dire de la délégation ukrainienne qui se pavanait à Bélem? Qu’allait-elle y faire? Inaugurer les chrysanthèmes?
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Les gisements aurifères pullulent au Soudan mais au lieu d’enrichir le pays à feu et à sang, ils profitent à l’Egypte et aux Emirats qui exportent l’or vers la Suisse. Experte en coopération internationale chez Alliance Sud, Kristina Lanz s’insurge contre la réduction de moitié par la Suisse des fonds – 50 millions de francs – destinés à la population soudanaise victime de la guerre. Ceci alors que « la Confédération annonce des recettes supplémentaires de plusieurs centaines de millions de francs, grâce au commerce des matières premières à Genève ». A propos du Soudan, sauriez-vous me dire quels pays financent les belligérants?
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L’édifiant constat émane du Centre européen pour le droit et la justice: « La Turquie, autrefois berceau du christianisme et siège des Églises apostoliques, a pratiquement éradiqué sa population chrétienne en un siècle ». Victimes de pogroms, les chrétiens restants, 257 000, soit moins de 0,3% de la population contre 20% en 1915, n’ont pas encore quitté le pays au croissant. Inconscients? Courageux, en tout cas.
Christian Campiche