FOURMI FOURMILIERE J’ai croisé le boulanger Il m’a dit comment vas-tu Un peu plus loin le boucher Lui m’avait perdu de vue Vint vers moi l’épiciè-e-re Qui me flatta bassement Puis ce fut la crémiè-e-re Parlant de ses trois enfants Gens faits de bric et de broc De faïence ou de roc De

Gerard Gorsse
Disparu en juillet 2015, Gérard Gorsse, fut un chanteur amateur en parallèle de son métier d’éducateur spécialisé qu’il ne voulait pas abandonner. Il a présenté son premier spectacle en 1967. Pendant plus de quarante ans il a promené sa guitare et sa voix pour chanter Brel, Ferré, Brassens, Ferrat, Caussimon, Béranger, Allwright, Bruant, Leclerc, Moustaki, Perret, Vian et tant d'autres, sur des scènes ou dans la rue, avec bien sûr ses propres chansons d’auteur-compositeur-interprète. Cela lui a valu ce surnom de "Colporteur de chansons françaises". En amateur passionné, il a continué de se battre pour que la chanson, la vraie, pas celle que l'on fabrique et que l'on vend comme n'importe quel produit de consommation, non l'autre coup de cœur ou coup de gueule, avec son texte teinté de poésie et sa musique, tous deux faisant l'amour, pour mieux vous saisir au cœur ou aux tripes. Ce sont 217 chanteurs qu'il a mis sur son site, arrivés là par cet aspect libertaire qui l'a animé. Il a mis sa guitare au rancart et abandonné les spectacles, car cela devenait trop compliqué, et qu’à 66 ans il a eu envie de souffler, Il s'est ensuite consacré entièrement au site «Chanson Rebelle», et ce bénévolement pendant 15 ans. L'hommage de la Méduse.Les médisants – Chronique paysanne
sur 18 avril 2015 in Arts & Culture - Gerard Gorsse
Quand l’meunier perdit son âne Tout le village en a ri Quand l’meunier r’trouva son âne Sur la place ils n’ont rien dit Quand l’facteur égara ses lettr’s Les gamins le montraient du doigt Quand l’facteur retrouva ses lettr’s Les commères en restèr’nt coi Quand Julien se pendit dans sa grang’ Tous les campagnards
Noémie – Chronique paysanne
sur 20 février 2015 in Arts & Culture - Gerard Gorsse - 3 commentaires
Noémie avait un prénom, mais pas de patronyme, sa mère sans mari était servante au château d’un baron peu scrupuleux qui assouvissait ses désirs les plus bas sur la valetaille en la maintenant sous sa coupe avec des procédés les plus vils, exerçant le droit de cuissage et se moquait de ses serviteurs, parfois même
L’idiot du village – Chronique paysanne
sur 2 février 2015 in Arts & Culture - Gerard Gorsse - 2 commentaires
Ursule était le fils de Marguerite Martige native de la commune de la Terrasse en Dorlay, une vieille famille du Pilat, et d’Angelo Cominato, un bûcheron émigré italien né de l’autre côté des Alpes qui abattait déjà des arbres au-delà de nos frontières, et que le régime de Mussolini avait contraint à l’exil, s’en était
Berte – Chronique paysanne
sur 4 janvier 2015 in Arts & Culture - Gerard Gorsse
Berte habitait une petite maison accrochée au flanc de la montagne. PAR GERARD GORSSE Vous savez de ces maisons qui ne voient pleinement le jour que le matin, car le soleil se lève de ce côté-ci et qu’il se couche de l’autre côté de la montagne. L’après-midi on est vite entre chien et loup à
Amédée – Chronique paysanne
sur 20 décembre 2014 in Les Jardins de la Méduse - Gerard Gorsse - 1 commentaire
Il y a quelques années, un soir de fin d’automne ou de début d’hiver, alors que je me promenais par les chemins creux pour me désembuer de ma journée citadine, c’était un de ces soirs de grand vent qui précède les tourmentes de pluie, j’ai rencontré, au hasard du chemin, un vieil homme assis sur