PAR MICHEL SANTI Il n’y a qu’une seule économie qui tienne la route. Cette économie ne périclite jamais. Elle n’est pas en quête d’une croissance à tout prix. Cette économie fonctionne depuis des milliards d’années, bien avant l’apparition de l’être humain. C’est la Terre. Ses composants, «ses agents» pour reprendre un terme à la mode,
Michel Santi
L’Allemagne en crise existentielle
sur 21 novembre 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI «Nous les allemands regardons vers Moscou et vers Varsovie. Paris et Londres sont des villes du passé», me confiait il y a seulement 3 ans un interlocuteur allemand. C’était encore l’âge d’or pour ce pays persuadé que la globalisation bienfaisante pour son industrie serait éternelle. Angela Merkel, «l’indispensable européenne» pour The Economist était la personnalité
Le chômage affaiblit un gouvernement, l’inflation le tue
sur 9 novembre 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI Combien de graphiques n’avions pas montré – nous économistes et analystes, dont moi-même – démontrant que la santé de l’économie américaine pulvérisait celle de l’Europe ? Et combien d’indices officiels de l’inflation n’avons-nous pas copié et collé attestant, trimestre après trimestre, que les pressions sur les prix s’atténuaient lentement mais sûrement ?
La dette, grande absente de la campagne électorale américaine
sur 22 octobre 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI Pour régler un problème, il faut d’abord en être conscient. La dette américaine qui atteint 35 769 084 471 524 $ en ce mois d’octobre 2024 ne préoccupe – de fait – aucun des deux candidats actuels à la Présidence US. Le terme de «dette» n’a du reste même pas été mentionné
Grande-Bretagne, pays pauvre
sur 7 octobre 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI La Grande Bretagne sera distancée et moins riche que la Pologne à la fin de cette décennie. Pays le plus fortuné d’Europe pendant un siècle, la trajectoire de la Grande Bretagne est sur une pente descendante depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Hormis un bref redressement au cours des années
Sanctions, la guerre «low cost» des Etats-Unis
sur 30 septembre 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI Entre la diplomatie et la guerre, elles sont devenues la pièce maîtresse de l’arsenal américain, un levier fondamental au service de la politique étrangère US. En supprimant tout accès à l’économie occidentale, les sanctions détruisent des industries, ravagent des fortunes personnelles, bouleversent les équilibres – souvent les déséquilibres – politiques des régimes
Vacuité substantielle, tolérance radicale
sur 16 juillet 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI Cette formule du sociologue Ulrich Beck semble parfaitement adaptée à ce que nous vivons aujourd’hui. Les extrêmes sont devenues monnaie courante, y compris chez ceux que l’on qualifiait autrefois de raisonnables qui grimpent à leur tour, le cœur léger, dans le train des outrances. L’«extrême centre» lui-même fut amplement théorisé. Dans un
La BCE, à la fois solution et problème pour les politiques nationales européennes
sur 24 juin 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI L’Union européenne commet les mêmes erreurs les Etats-Unis lors de la Grande Dépression des années 20 et 30. C’est de stimuli fiscaux et de déficits budgétaires dont l’Europe a besoin. Le chômage et l’affaissement du pouvoir d’achat ne sont en rien la conséquence de l’“indiscipline budgétaire”, mais découlent en droite ligne d’une
Banques, faut-il réguler le régulateur?
sur 6 mai 2024 in Economie - Michel Santi
PAR MICHEL SANTI Est-il vrai que plus les banques disposent de capital, et plus elles prêtent? Un peu partout au sein des pays disposant de mastodontes financiers, les débats s’intensifient à nouveau, et remettent sur le devant de la scène la question délicate du niveau adéquat en capital dont devraient être dotées les banques. Sollicité
Les ravages du dogmatisme économique
sur 20 avril 2024 in Economie - Michel Santi - 1 commentaire
PAR MICHEL SANTI « Ils » ont donné un coup d’arrêt à l’Europe. Le différentiel de productivité se creuse davantage trimestre après trimestre entre nous et les Etats-Unis qui caracolent en tête loin devant l’Union Européenne du haut de leur progression à 2.6% en comparaison de la pitoyable régression européenne de 1.2%. Mario Draghi nous avait pourtant









