A quai sur le rio San’Tomá,
Deux gondoles en quinconce.
Blotties sensuellement
L’une contre l’autre.
Epousant l’arrondi d’une berge silencieuse
Et les rythmes organisés
D’une partition équilibrée.
Qui espère glisser de patience
Vers ce Grand Canal,
Si proche du présent alanguissement.
Pour donner un sens
Au sens du courant alternatif
Tendu vers la fourche arrondie
Du Ponte del Traghetto.
Qui enjambe avec révérence
Deux rives tutélaires
Où tout se tient.
Au parfum d’une chronique conciliante
Et aux ordres
De l’humaine mesure.
Santo Cappon, poème et sa gouache aquarellée
