Trump n’est pas achetable, qu’on se le dise! Tel est en substance l’avertissement lancé à la Suisse par Elisabeth Warren. Cette influente sénatrice démocrate pointe du doigt Rolex. A l’heure des 39% de droits de douane décrétés contre les produits helvétiques, elle soupçonne la marque horlogère d’avoir voulu obtenir une faveur du président américain, en l’invitant dans sa loge à l’US Open. Tentative de corruption, pas de ça, les amis! Conséquence: le canton de Genève n’offrira sans doute pas à Donald Trump un fleuron de son patrimoine immobilier. L’idée, formulée sous forme de boutade dans ces mêmes colonnes, devrait faire long feu: on voit mal Genève courir le risque de poursuites aux Etats-Unis. Peu de chances non plus que le château de Pregny, demeure encore plus prestigieuse que la villa « Fleur d’Eau », connaisse un destin américain. Usufruitiers, les héritiers Rothschild peuvent donc continuer à se crêper le chignon au sujet du mobilier.
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Bien optimiste, l’éditorialiste Tamedia (27 septembre)! En substance: Trump est une girouette, il ne faut pas prendre les 39% pour de l’argent comptant. Encore moins les 100 % pour la pharma. D’ailleurs la Bourse n’a pas tiqué, ou presque, ce serait tout dire. Tss-tss, doucement les basses, ce raisonnement est certes valable pour les « big » qui s’en sortiront toujours grâce aux délocalisations entreprises il y a belle lurette. Par contre il pèche pour ce qui concerne les PME qui elles, trinquent. Licenciements et chômage partiel deviennent leur lot quotidien dans les régions périphériques. Pour preuve, cet article de Blick qui relaie les angoisses de la commune de Court.
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Interviewé dans les journaux Tamedia, l’historien Philippe Burrin considère que l’Etat hébreu ne commet pas de génocide à Gaza. Il serait plus correct de parler d’« épuration ethnique », estime cet exégète de l’antisémitisme nazi. En voilà une bombe! Les commentateurs qui tartinent depuis deux ans sur le génocide israélien, alimentant haine et rancœur dans l’opinion publique, adapteront-ils leur discours?
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Au royaume saoudite, le projet Neom, une ville mesurant 170 kilomètres de long, 500 mètres de haut et 200 mètres de large, est abandonné. 25 000 morts pour rien.
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Dans un podcast, l’auteur franco-chinois André Chieng remet au milieu du village. Ce n’est pas parce qu’elle est devenue la première puissance économique mondiale que la Chine nourrit pour autant des velléités de conquête. Taiwan mis à part, elle ne rêve pas de dominer d’autres contrées par la force armée. Au contraire, la Chine se satisferait pleinement de son rôle de numéro deux. Son problème: les Etats-Unis qui agitent incessamment les trompettes de Mars. Le danger de cette situation, c’est que le vide du pouvoir attise les ambitions de puissances secondaires, un contexte comparable à celui prévalant avant la Deuxième Guerre mondiale, la puissance déclinante étant alors l’Angleterre. Quels pays seraient tentés aujourd’hui d’imiter l’Allemagne, l’Italie ou le Japon?
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Tandis que des drones aux allures d’ovni fanfaronnent au-dessus des capitales européennes, la Suisse se déclare insuffisamment préparée à ce genre d’événements et prévoit d’investir un pataquès dans le renforcement de sa défense aérienne. Mais ils faisaient quoi jusqu’ici, nos militaires? C’est le moment d’y penser!
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Sursaut en lisant ce titre: « La journaliste mexicaine Anabel Hernández lutte contre le trafic de drogue et les cartels ». Le journaliste peut investiguer, s’engager, avoir des opinions et le faire savoir à ses lecteurs dans l’espace attribué à l’éditorial ou au commentaire. Mais il ne lui incombe pas de se substituer au shérif.
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Dimanche sans voiture à Bruxelles durant la semaine européenne de la mobilité. Bravo! Et la Suisse? A Lausanne, la municipale Florence Germond a incité la population « à se déplacer à pied, à vélo ou en transport public ». Z’avez vu une différence?
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Il n’y a pas que le tabac qui tue. Le pétrole aussi sème la mort, s’insurgent les activistes d’act now dans une lettre adressée aux compagnies pétrolières. Le mouvement pointe du doigt la pollution de l’air. C’est la vision gentillette car le pétrole tue tout simplement en raison des guerres qu’il provoque.
No plastic
No petrol
No wars
Christian Campiche