Non, non! Pas celui de sa Gracieuse Majesté! Ni de ceux qui s’exposent ces jours au château de Versailles. Mais celui des dévoués serviteurs d’un Grand quotidien suisse qui, au gré des avatars structurello-conjoncturels, est redevenu vaudois! Une juste place qui n’a semble-t-il pas calmé ses ambitions. Rabattre sa superbe éditoriale demande une grandeur d’âme que seuls quelques moines égarés dans ce siècle cultivent encore. Car la concurrence est rude, on le sait trop bien. Un journal est un produit. Alors il faut le vendre. Certains l’ont mieux compris que d’autres.
En page publicitaire, allez savoir pourquoi, la mise en scène démarre. Un rédacteur sélectionné joue le jeu de s’asseoir sur un siège immaculé, fondu dans un sfumato chèrement payé, et vend son credo. Au fil des jours, on s’autocongratule. Tout ce qui pense y passe. Pour harponner le lecteur, le concept doit être simple.Teint frais, cravate soyeuse et nonchalante, chaussures lustrées, visage soigneusement avenant, résument la quadrature du cercle: sérieux dans l’information, souriant dans l’ambition. Comme Monsieur Météo, un journaliste que l’on aimerait bien avoir pour gendre.
Mais que fait donc Xavier sur le trône? Vient-il de suspendre sa lecture de Titeuf ou du Bulletin de la Côte pour toiser notre photographe? Nul ne le saura jamais.
A propos de liberté. Ci-après un commentaire que j’ai publié sur mon blog :
http://hypolithe.romandie.com/
A nouveau Le Matin censure tous les textes qui ne vont pas dans le sens de la pensée unique !
Il est notoire que le boulevardier matinal Le Matin n’accepte aucunement les commentaires dérangeant la pseudo éthique et ligne de conduite établie et fixée dans le marbre par les deux féministes aux manettes de ce quotidien le transformant ainsi en un sous “Blick ” d’expression française.
A titre d’exemple ci-après trois commentaires qui n’ont pas franchi le mur de la censure.
Conclusion : la liberté de parole et d’expression sont aujourd’hui la chasse gardée des bénis-ouioui lôzannois d’origines valaisannes.
Pauvre Suisse où vas-tu ?