Le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des forces américaines de Syrie et l’annulation des fonds promis pour la reconstruction du pays. Trump ne fait que masquer sa défaite en Syrie, critique l’agence de presse d’etats russe Ria Novosti:
La capitulation officielle des Américains en Syrie se déroule devant nos yeux. Fidèle à l’ancienne tradition hollywoodienne, celle-ci est présentée comme une victoire résolue et glorieuse des Etats-Unis et de leur président. Il y a quelque temps, le président français Emmanuel Macron avait employé la même combine politique en attribuant à son pays la victoire sur Daech, en dépit de l’absurdité de cette affirmation. Dans le cas de Trump, c’est le rôle alloué à l’optimisme politique de circonstance. Dans le monde d’aujourd’hui, celui du postmodernisme politique triomphant, la réalité objective n’intéresse plus grand monde. Du point de vue de la plupart des responsables politiques, la seule chose qui compte, c’est l’effet dans les médias.
Allez, on y va, on fait les commentaires sur les méchants, sur Poutine, sur Bachar el Assad, on sait tout, on est les meilleurs, on ne dit pas tout, on manigance, on doit bien bombarder un peu, les morts par dizaines de milliers, comme en Afghanistan, au Yemen, en Irak par exemple, on n’en a mais vraiment rien à faire,
et puis ensuite on se tire, et on n’a même pas honte parce qu’on est les meilleurs, parce que la civilisation, c’est nous, à nous Mars, à nous la Lune, à nous le pétrole, d’un pôle à l’autre
… et après eux le déluge
et nos infos vont continuer à chanter leurs louanges… jusqu’à quand ?
D’autant plus que les Etats-Unis sortent peut-être de Syrie, mais envoient des troupes supplémentaires en Afghanistan. Réaction forte des médias, des intellectuels et des spécialistes afghans. La population aspire ardemment à la paix.