Le navire Aquarius, affrété par l’association de sauvetage en mer SOS Méditerranée, a atteint Valence dimanche avec 629 réfugiés à son bord. Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, avait proposé d’accueillir les migrants suite au refus des gouvernements italien et maltais de les laisser accoster dans un de leurs ports. La ligne défendue par la Hongrie et la Pologne sur la question migratoire finit enfin par s’imposer, ce dont se félicite le portail polonais Wpolityce.pl:
On voit aujourd’hui clairement qu’ouvrir les portes de l’Europe aux personnes en détresse n’a rien changé à la situation. Elles ont été accueillies par millions, mais dans la file d’attente, ils sont des millions à se presser dans l’espoir d’une vie meilleure. … L’Europe commence à comprendre que les politiques hongroise et polonaise était des alternatives judicieuses : apporter une aide sur le terrain, protéger les frontières extérieures de l’UE et respecter la cohérence et l’identité des Etats-nations. … Aussi, pour certains politiques et certains chroniqueurs, tant en Pologne qu’à Berlin ou à Bruxelles, il ne reste aujourd’hui plus qu’une chose à faire : présenter leurs excuses à la Pologne et à la Hongrie. Ils ont proféré des formules, y compris des insultes, qu’ils devraient retirer. Ils se sont permis de donner des leçons de morale d’une brutalité inouïe, dans un dossier où ils se sont trompés.