Près de trois millions d’hectares de forêt sont en feu en Sibérie. Or pour l’instant, les autorités ont cherché à maîtriser le feu sur trois pour cent des surfaces concernées seulement. Beaucoup de villes sont enveloppées d’une épaisse fumée et il devient évident que cette catastrophe aura un impact considérable sur le climat de la planète. Aussi Poutine a-t-il fini par mobiliser l’armée russe. Les chroniqueurs désespèrent de la lenteur de la réaction des autorités. La Russie doit se demander si elle a le contrôle des immenses territoires qui sont les siens, souligne le chroniqueur Alexeï Melnikov dans un post de blog relayé par newsru.com :
«Il s’avère à présent que les immenses incendies de forêt risquent d’aggraver le réchauffement climatique. Conséquence : le problème dépasse le cadre de la Russie. Or si le pouvoir russe se montre incapable d’assurer la gestion de ses immenses territoires et nuit de ce fait à la planète, que faut-il faire ? Si cette tendance se confirme, il sera tôt au tard légitime de poser la question. Une question qui peut s’étendre à la société russe dans son ensemble. Nous avons toléré que règnent en Russie des règles qui font de notre pays une menace pour le monde – en l’occurrence une menace écologique.»