La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté un train de mesures permettant à l’Europe d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. A cette fin, l’Union est prête à débourser cent milliards d’euros d’ici 2030. Elle entend en outre imposer une taxe carbone sur les importations des productions non conformes aux normes de l’UE pour la protection du climat. Il ne faut pas que l’Europe centrale soit appelée à approvisionner le compte climatique de l’Ouest, lit-on dans Magyar Nemzet, journal proche du gouvernement :
«Ce n’est pas nous qui ‘chauffons le ciel’ : la majeure partie de notre industrie, et partant de nos émissions de substances polluantes, a disparu suite aux privatisations, pour le moins controversées, du début des années 1990. Pour le plus grand bonheur de l’Ouest, faut-il ajouter. … Nous ne voulons pas être les dindons de la farce et passer à la caisse une seconde fois, ni accepter que les paysans, les régions et les villages hongrois (ou polonais) perçoivent moins de subventions parce que l’UE s’est généreusement fixé l’objectif de lutter contre le réchauffement mondial de la planète.»