Tribune libre – Projet d’étude de soins médicaux honorés par des Grues versus des Francs


Il s’agit de comparer la qualité des soins médicaux honorés par des Grues ou par des Francs. L’hypothèse de travail est que la relation médecin-malade est améliorée si le financement des consultations et autres actes médicaux n’est pas perturbée par des loyautés obligeant des conflits d’intérêt induits par une sponsorisation ou une subvention étatique.

La qualité reste à définir. Avec des confrères, nous avons tenté une pre mière ébauche la définissant comme la satisfaction réciproque du médecin et du patient. Toutefois, il y a des effets pervers (redondance) dont il faudra tenir compte afin d’affiner cette définition.

Aujourd’hui, osons le dire, le système de santé est total ement corrompu. Tout ce qui est politiquement proposé n’a que pour but une rentabilité économique maximale. Le patient n’a plus sa place : on soigne des statistiques, des examens de laboratoire, des IRMet autres pet-scan, mais plus les patients. D’ailleurs ceux-ci ne sont pris en charge que lorsqu’il est trop tard, le Covid ouvrant la porte des soins intensifs mais à rien de plus précoce. Il faut rentabiliser tout ce Bazard (masques, tests rapides et PCR, gel hydroalcoolique, sans parler des vaccins dont l es seuls dignes de ce nom ne sont pas disponibles…).

Manipulation génétique par ARN messager, apprenti sorcier… on verra la suite…

Pratiquement, avec la Grue, le défi est de pouvoir sortir de cette ornière contrairement au Franc. Pour le prouver, il est impératif d’étudier pour pouvoir comparer, et de définir des items scientifiquement crédibles.

Pratiquement, il s’agit de motiver les médecins aux pratiques ambulatoire et hospitalière, de toutes spécialités confondues et pratiquant sur le territoire de l’ ancien comté.

La moitié des patients paye en Grue, l’autre en Francs. Le patient qui paye en Grue doit en acheter pour payer le médecin cash. Il reçoit un reçu en Francs qu’il envoie à son assurance maladie pour se faire rembourser. Dans un premier temps, celle-ci n’est donc pas au courant.

Le patient achète des Grues pour payer le médecin. Tout se passe comme s’il payait en Francs. Pour le médecin en revanche, il doit dépenser ses Grues dans les commerces du comté les acceptant.

L’étude doit permettre de prouver que l’impossibilité de spéculer améliore la relation et la confiance réciproque, d’où une meilleure efficience, une meilleure qualité des soins.

Docteur Yves Ecoffey, Yverdon-les-Bains

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