La liste des fournitures en matériel militaire et autres aides au gouvernement corrompu de l’Ukraine par les membres de l’organisation criminelle appelée OTAN est interminable : près de 10 milliards de dollars en constituent l’ensemble.
Sans cette « aide » ou plutôt cette fourniture de « carburant » destiné à prolonger artificiellement un conflit lancé par l’Occident sous direction américaine et destiné à multiplier les morts et les obstacles sur la voie d’une paix dont Washington ne veut pas, l’opération russe, légitime puisque répondant à une agression lancée par les États-Unis depuis 2014 (coup d’État de Maïdan), serait terminée depuis longtemps. L’Ukraine aurait demandé grâce, la Crimée et les républiques du Donbass, ainsi que les bords de la mer Noire et de la mer d’Azov, seraient russes, l’ultra-corrompu Zelensky et ses acolytes ukrainiens, américains, britanniques, allemands, polonais et les ultra-corrompus membres de la Commission européenne, auraient été jugés et condamnés pour complicité de crimes, et les choses seraient rentrées dans l’ordre multipolaire que refusent les Américains mais que souhaitent l’ensemble des États du monde.
Edward Gibbon (1737-94), l’auteur éclairé de The Decline and Fall of the Roman Empire, avait raison, qui jugeait déjà que la domination planétaire des puritains débarqués en Amérique du Nord au début du XVIIe siècle signifierait la ruine des hommes et de leurs créations. Et pourtant, ce n’est pas des citoyens américains dans leur globalité qu’il s’agit – les pauvres sont victimes de leurs gouvernements successifs – mais de ce Deep State constitué de financiers, d’industriels, de spéculateurs actifs venus de tous les horizons depuis des générations et dont l’âme trempe dans le fatidique Ancien Testament ; cet État profond qu’il aurait fallu détruire avant qu’il ne devienne trop puissant. Le président Andrew Jackson s’y était essayé, mais il eut trop peu de temps devant lui, hormis pour la banque dont il retarda l’avènement mortel ; Kennedy tenta de même de s’y opposer : on sait ce qu’il advint de lui. C’est en réalité tout le système politique qu’il eût convenu de contrôler, effaçant les États dans l’État – ce que les rois européens firent avec succès, – les exterminant (GAFAMs, multinationales, ONG de Soros, de Gates, etc.) et confisquant leurs biens sans hésitation et dans le sang si nécessaire (cf. les Templiers sous Philippe le Bel). Aujourd’hui qu’ils tiennent tout en main, comment s’en défaire, sinon en escomptant une réaction des milliards d’habitants de la terre, dont la plupart sont trop ignorants, trop naïfs ou trop stupides pour saisir de quoi il est question.
Michel Bugnon-Mordant, géopolitologue, Fribourg
“… sinon en escomptant une réaction des milliards d’habitants de la terre, dont la plupart sont trop ignorants, trop naïfs ou trop stupides pour saisir de quoi il est question.”
Monsieur Bugnon-Mordant, lui, n’est ni ignorant, ni naïf, ni stupide. Il fait partie de ceux qui savent tout, qui avaient tout prévu et qui ont une explication sur tout. Par exemple le Deep State, le fameux État profond responsable de tous les maux de la terre, notamment de la misère dans le monde, de la montée du taux de cholestérol et du déclassement social chez les bantous d’Afrique centrale.
Bien entendu, concernant le conflit en Ukraine, pas question de reprendre les thèses partagées et relayées par la presse dite “mainstream”. Il faut donc avancer une explication originale et iconoclaste en inversant les rôles : l’horrible Oncle Sam tire les ficelles de cette guerre qu’il alimente pour son seul profit tandis que Poutine, un ange venu du ciel dont on se demande pourquoi il n’a pas encore reçu le prix Nobel de la Paix, est parfaitement dans son droit d’envahir un pays souverain…
Bref, il y a chez Monsieur Bugnon-Mordant tous les éléments du parfait petit complotiste. Si cette personne était mon gardien d’immeuble, je n’aurais rien à redire. Mais s’agissant d’un “géopolitologue” ayant apparemment pignon sur rue, je me pose de sérieuses questions. Tout en me disant que, heureusement, je ne suis pas obligé d’adhérer à ses théories fumeuses. Ouf !!
Se réfugier derrière les mensonges de la propagande occidentale concoctée dans les officines de Washington est la tentation des faibles, de ceux qui n’ont aucun argument sérieux à opposer. J’arrêterai donc ici ma réponse : poursuivre serait à la fois du temps perdu et trop d’honneur fait à quelqu’un qui peut continuer à écouter son concierge.
Bref, (pour reprendre sa formule), il y a chez Monsieur Lecerf tous les éléments du parfait petit mouton qui avale sans sourciller les pires énormités étatiques de la presse aux ordres. Et son usage de l’insulte traditionnelle (complotiste) des “journalistes” qui refusent d’enquêter devant les faisceaux d’indices des manipulations de tous ordres, est aussi un indice de l’état incomplet de sa réflexion.
J’ai pu constater, en tant qu’ancien enseignant de la statistique à l’EPFL, le niveau catastrophique de compétence et/ou d’éthique des chiffres lacunaires et biaisés publiés par le sanitarisme de la galaxie péri-Berset (le solde du Conseil fédéral inclus, de par sa politique de copinage opaque – appelé “collégialité” et/ou “secret de fonction” – dans le cadre de la crise Covid).
Je ne puis donc qu’encourager M. Lecerf à sortir sa tête du sable à propos de ce qui vient de l’appareil d’État de notre démocrature…