L’artiste montreusienne Andrea Dora Wolfskämpf entre au Petit Palais du Fairmont Le Montreux Palace. Commissionnée par Bernard Chassot, l’exposition a été vernie mercredi 8 février en présence de nombreux invités. Elle présente une trentaine de tableaux dont sept en grand format de 4 x 2 mètres, conçus pour le pavillon Belle Epoque situé au cœur de Montreux.
Infoméduse: Andrea Dora, vos tableaux placés en ce lieu prestigieux, c’est une consécration! Votre atelier de la Cour dite des Miracles à Montreux n’a jamais aussi bien porté son nom. Mais derrière le miracle, dites-nous ce qui se cache. Un formidable travail, non?
Andrea Dora: Beaucoup de travail mais c’est aussi la vie, le monde autour de moi qui stimule les couleurs de mon imagination. Des fois je mets des années à peindre un tableau. On voit beaucoup de rouge et de noir mais derrière il y a beaucoup de surface avec d’autres choses. Je parle des grands tableaux, bien sûr. Les petits prennent quelques jours, il s’agit d’une création spontanée.
Vous entendez créer « une peinture expressive et fluide à la fois ». Vous dites: « chaque tableau est le résultat d’un intense moment de vie, une manière de retenir l’instant qui passe ». D’ailleurs la plupart de vos toiles ne portent pas de titre. Seules les plus grandes ont des noms évocateurs comme « La reine du bal« , « L’oiseau noir », « Carnaval », « Le bonhomme », « Le voyage bleu ». Expliquez-nous cette démarche.
Je crois que je suis dans un autre monde. Quand je regarde les toiles qui sont accrochées ici, je suis étonnée qu’elles sont de moi.
Propos recueillis par Christian Campiche.
