Année : 2022
Durée : 01:28:00
Un documentaire bien inhabituel, où le principal protagoniste de cet événement en est ‘le héros’.
De prime abord, ce n’est pas toujours l’argent qui motive de passer à l’action ; la psyché est décidément bien complexe.
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Je me souviens que l’annonce de ce vol fit grand bruit.
Le monde de l’Art poussa, si je puis dire, un Cri d’effroi.
Je me souviens, aussi, m’être fait la réflexion, ce jour-là, de la facilité déconcertante avec laquelle ce vol fut accompli depuis … l’extérieur, au moyen … d’une simple échelle – invraisemblable.
Au cours des années qui l’ont suivi, d’autres vols, dans plusieurs musées européens, furent commis ; où ressortit, de ces intrusions, une invraisemblable et évidente négligence des institutions visées ; conséquence probable du désintérêt, en la matière, de l’autorité politique !!!
La leçon n’a pas porté !
Et, pourtant, ce ne sont pas les moyens qui manquent pour parer à toute éventualité ; naturellement, il faut y mettre la connaissance, des moyens techniques ET humains.
J’en veux pour preuve deux affaires, parmi d’autres :
Le musée de l’Horlogerie et de l’Émaillerie, à Genève, s’est vu volé, en novembre 2002, en un tournemain, sa collection entière de splendides montres anciennes.
J’ai vu celle-ci, à la fin des années 80 ; en sortant du bâtiment, à la porte et au vitrage extrêmement fragiles, aux collections au vu et au su de tout un chacun, j’ai eu la désagréable intuition qu’un malheur ne tarderait pas à arriver.
Le lieu de conservation et sa protection étaient totalement inadaptés – le résultat d’un aveuglement et d’une incompétence crasse.
Grünes Gewölbe (“la Voûte verte”) de Dresde
En novembre 2019 – il faut croire que c’est un mois propice -, une bande de malfrats s’est emparée d’une partie de son fabuleux et inestimable trésor historique.
Ayant visité ce fabuleux musée, il y a une douzaine d’années, je n’aurais jamais pu imaginer une telle issue.
Le système d’alarme n’était pas autonome !!!
Un proche transformateur avait été incendié préalablement, coupant l’électricité dans tout le quartier.
Il a suffi, alors, d’entrer dans le musée par la petite ouverture d’une fenêtre – on croit rêver.
