Certains s’étonnent – pour ne pas dire s’offusquent – de la nouvelle augmentation des primes de l’assurance maladie en 2025. Près de 6%, semble-t-il.
Faut-il être naïf !
Chaque fois que le peuple a la possibilité de s’exprimer pour des projets dont il résulterait enfin de fortes diminutions des primes, il dit non. Pourquoi les compagnies d’assurance, toutes privées et s’entendant entre elles, se gêneraient-elles ? Et cela continuera, tant qu’une majorité de béni-oui-oui refusera toute modification de la situation actuelle.
Certes la majorité des partis et du personnel politiques, en accord avec le monde économique et financier, sont passés maîtres dans l’art de faire peur aux citoyens afin de les soumettre et de les paupériser (ce qui est l’un des objectifs principaux des Mondialistes). Face à la tentation des votants d’accepter l’une des propositions, ils font resurgir le spectre de la hausse massive des impôts et de la fuite des très riches. Et le peuple cède, comme on s’en est aperçu une fois encore lors de la mauvaise tragédie du Covid, du pseudo-vaccin miracle, du réchauffement climatique (en réalité un changement climatique naturel auquel l’homme participe pour à peine 1%) et de la guerre (provoquée) entre les gentils ukrainiens soutenus par la sainte OTAN et la méchante Russie prête à envahir l’Europe. Détruire l’Europe sera chose faite, c’est entendu, mais ce sont les Etats-Unis qui s’en chargent, eux qui y travaillent depuis si longtemps, avec la complicité active de l’Union Européenne et des marionnettes qui dirigent la plupart de nos Etats.
Tant que ne sera pas imposée une caisse d’assurance-maladie unique, après nationalisation de toutes les caisses privées sans compensation aux actionnaires, avec primes au prorata des revenus, les millionnaires payant plusieurs centaines de milliers de francs mensuels et les milliardaires plusieurs millions, l’ensemble des classes moyennes et populaires sera le dindon de la farce. Et ceux qui déposent dans l’urne l’acceptation complaisante et stupide du statu quo n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Michel Bugnon-Mordant, Fribourg