Naissance et Renaissance du dessin italien à la Fondation Custodia
De Paris
Tout a commencé, dans des temps très reculés, peut-être même avant l’onomatopée ou la parole, à ras du sol, sur des surfaces, dans des grottes.
La griffure s’est incrustée, puis le trait a surgit, fulgurant, et la main qui l’a fait naître n’a eu de cesse, depuis, de s’agiter, de prolonger le regard, s’inventant tous les moyens pour exprimer la quintessence de toute chose, voire l’ineffable.
Aujourd’hui, jusqu’au 12 janvier, vous avez l’insigne possibilité de contempler un sommet de ce mode d’expression.
120 extraordinaires dessins s’offrent à vos yeux, que j’ose espèrer scrutateurs, afin que vous puissiez apprécier à leur juste valeur les traits qui les constituent.
Pour ma part, étant un passionné du dessin, j’ai passé trois heures, dans ce lieu de contemplation, à les analyser, à les photographier, afin de retenir leur essence.
Il vous faut vous astreindre, d’emblée, à la lenteur, afin de découvrir, à chaque prise, tout un imaginaire.
Et vous ‘verrez’, après avoir quitté ce formidable cabinet, que votre présence au monde se sera subtilement transformée.