Regard sur la liste des actions vaudoises cotées à la Bourse. Des titres, Addex, Kudelski, Leclanché, qui ne valent que quelques centimes… Pourquoi ne retire-t-on pas ces valeurs? Il faudrait voir les mouvements mais le journal romand publiant les cours ne les indique pas. L’analyse de Piro, notre chroniqueur financier de haut vol:
Ce sont d’anciennes gloires qui n’ont pas tenu leurs promesses et/ou dont l’actionnariat public est devenu trop étroit. Les actionnaires-fondateurs devraient racheter ce qui reste dans le public – comme l’ont fait Bobst ou Ed. de Rothschild, par ex. car le volume de transactions ne garantit pas un cours stable et représentatif de la valeur perçue de l’entreprise. Mais SIX défend ses revenus… et tolère ces fantômes boursiers.
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L’activisme figure-t-il dans le cahier des charges d’un diplomate? Question soumise à la sagacité des lecteurs bienveillants sur la base de cet exemple: à Budapest, l’émissaire de M. Biden s’est distingué en défilant dans les rues de manière très peu protocolaire contre le gouvernement hongrois. Mieux, durant tout son mandat, l’ambassadeur américain n’a jamais perdu une occasion de s’ingérer dans le débat politique en prenant position en faveur de l’opposition. Le jour de son départ, qui a coïncidé avec l’investiture de Donald Trump, la presse hongroise pouvait jubiler: bon retour aux Etats-Unis, M. Pressman!
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« »Le roman de Marceau Miller – Haletant, troublant, vertigineux ». Les compliments ne sont pas ceux d’un critique littéraire, ils figurent sur la couverture du livre. Carrément! Pas peu gonflé, l’éditeur parisien de ce polar situé dans la région lémanique dont l’auteur ne dévoile pas son nom! Qui se cache derrière le pseudo de Marceau Miller? Joël Dicker, comme le souffle insidieusement la rumeur? ChatGpt? La presse Tamedia relaie ce soupçon parmi d’autres. Sans se douter qu’en imaginant l’existence d’un robot, elle ne fait pas honneur à l’écrivain genevois. Une chose est sûre: la maison d’édition réussit un sacré coup de pub. Partout dans le monde, à l’en croire, on se bousculerait pour traduire le livre qui fait un tabac à la Foire de Francfort. Romain Gary alias Émile Ajar s’était livré à un exercice similaire, mais avec le panache en plus. Son ouvrage avait obtenu le Goncourt, ce qui laisse supposer qu’il avait été remarqué par un jury de professionnels avant la découverte du pot aux roses. Rien de cela chez Marceau Miller. Les amateurs de roman de gare trouvent cet ouvrage captivant. Tant mieux pour eux. Tant pis pour les gogos.
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Tonton coûte toujours cher à ses compatriotes. Au Louvre, sa fameuse pyramide en verre, construction de prestige dans laquelle a été investie la peau des fesses du contribuable français, est « dépassée », reconnaissent les responsables du musée. 100 millions seraient nécessaires pour rendre au dernier refuge du pharaon son lustre d’antan. On pille bien les tombeaux, au 21e siècle!
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Photo infoméduse.
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A Davos, dix minutes de marche ont semblé une éternité pour le PDG de BlackRock, colosse de la finance américaine. Escorté de gardes du corps, Larry Fink pensait faire une jolie promenade pour se rendre au centre des congrès de la station grisonne où s’est tenu le Forum économique. Mais voilà qu’à la sortie de l’hôtel, il a été cueilli par deux blogueurs anglo-saxons qui l’ont harcelé de questions peu amènes tout le long du trajet. Du style: « Comment allez-vous gérer le retour de M. Trump au pouvoir »? Filmé, M. Fink n’a pas desserré les dents. Ses cerbères qui jouaient des coudes non plus. Il a juste dégainé son portable pour prendre en photo et tenter d’intimider l’un de ses « assaillants ». Peine perdue, la séquence fait le tour des réseaux sur l’air de la Pathétique.
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Chaque année en décembre, le magazine américain Forbes publie la liste des dix femmes les plus puissantes du monde. Kamala Harris fait les frais de sa mauvaise campagne électorale, elle disparaît du classement 2024 où apparaît en revanche la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum. Devinez surtout qui se maintient depuis 2011, fidèle au poste avec l’inévitable Melinda Gates? Une Française! Oui, oui, Christine Lagarde! La présidente de la Banque centrale européenne va jusqu’à talonner à la deuxième place Ursula von der Leyen, en tête du peloton depuis 2022. Personne n’a songé à Lagarde pour remplacer Macron?
Christian Campiche