Sur la route, comme sur les trottoirs, on marche sur la tête, titre la presse Tamedia. Et le journaliste Jocelyn Rochat de résumer ainsi sa réflexion: « Après des années d’expérimentation désordonnée en matière de signalisation routière, plus personne ne comprend les règles de circulation. Résultat: une montée en tension générale. » Notre chroniqueur rimeur a pris la plume dare-dare pour le féliciter:
Votre article est excellent.
Malheureusement il n’est que la pointe de l’iceberg de l’État dit « de Droit », alors que cet État n’est, à 99%, que « de juridisme »!
L’essentiel du vrai droit se trouve dans le préambule de la Constitution fédérale, la suite de celle-ci, sauf quelques articles basiques (voir plus bas) ne faisant que dire qu’on n’applique pas cet essentiel (cet esprit eût dit Montesquieu).Les articles basiques susmentionnés à propos de la proportionnalité (5.2), de la bonne foi (5.3), de la responsabilité personnelle (6) et du respect de l’essence des droits fondamentaux (36.4) sont donc l’exception réellement conforme aux intentions du préambule.
Et sur la route, pour TOUS les usagers de véhicules, quels qu’ils soient, la règle cardinale (responsabilité personnelle) est la maîtrise de son véhicule, et non pas le respect de législations pléthoriques, contradictoires, voire criminelles dans certains de leurs effets.
Concernant l' »État de Droit », à méditer:
« Il faut légiférer ! » Est-il slogan plus vide
Que ce commandement émis par de stupides
Politiciens confits dans le déni du fait
Que cet activité produit surtout du vent,
Ou des malversations, ou d’ignobles méfaits
Infligés aux humains, par là, le plus souvent…sizain qui est l’une des suites possibles de mon opuscule « Du déni béni au labo du beau » .
Pierre Santschi, Lausanne, ancien député au Grand Conseil vaudois
