Date de l’arrivée d’Hitler au pouvoir :
Le 30 janvier 1933, Hitler est choisi par le président Paul von Hindenburg comme chancelier.
Le triomphe de la volonté
Film réalisé en 1934 et sorti en 1935
Durée : 112 min
Réalisatrice :
Leni Riefenstahl (1902 – 2003)
A 1:50:34, fin du 2ème Congrès du NSDAP – Parti nationaliste des travailleurs allemands, fondé le 20 février 1920, à Munich -, à l’occasion duquel ce film a été réalisé, Rudolf Hess s’exprime où il hurle après le discours final d’Hitler :
Die Partei ist Hitler ! Hitler aber ist Deutschland wie Deutschland (ist ?) Hitler.
Ce film conserve toute sa force de frappe 90 ans après sa sortie ; il suffit juste de changer les uniformes et les drapeaux.
La robotisation des cerveaux a été réalisée en un temps record.
Et il n’y avait pas l’IA alors !!!
Rudolf Hess : 26:57
Sie sind Deutschland ! Wenn Sie handeln, handelt die Nation, wenn Sie richten, richtet das Volk.
Dank ihre führung wird Deutschland sein Ziel erreichen, einmal zu sein.
Einmal zu sein für alle Deutschen der Welt.
Sie waren uns der Garant des Siegers, Sie sind uns der Garant des Friedens.
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Julius Streicher : 31:39
Ein Volk dass nicht auf die Reinheit seine Rasse hält geht zu Grunde.
De 53:41 à 55:20
Cette séquence fait froid dans le dos !
En 1939, plus de 82 % des jeunes de 10 à 18 ans appartiennent aux Jeunesses hitlériennes ou à son équivalent féminin, la Ligue des jeunes filles allemandes.
De 1:08:15 à 1:08:30
On pense inévitablement au film de Charlie Chaplin ‘Le dictateur’
de 1940 !!!
A voir ce très intéressant documentaire sur la réalisatrice Leni Riefenstahl et l’analyse qui le traverse.
Leni Riefenstahl s’en tire un peu à la Albert Speer (‘je ne savais pas tout et je n’étais plus d’accord …’) en se défilant du mouvement nazi et sa carrière par la suite la sauve de l’opprobre maximale. Anecdote amusante vécue, une ‘vaudoiserie’ : alors qu’on l’attendait en 1988 au Casino de Montbenon à Lausanne pour la projection en sa présence des ‘Dieux du Stade’ les sionistes et pro Israélites (desquels je me sens souvent proche, aucune critique – c’était avant Gaza 2025) bloquent la présentation du Syndic poète l’inénarrable Paul-René Martin (qui venait de proférer en intro justement olympique ‘.. sous les Cinzano …’ se reprenant maladroitement ‘- excusez-moi on vient de me la faire’ murmure mortifié l’épigone lausannoise du radicalisme vaudois …). Puis les protestations se poursuivent : hurlements, cris, échauffourée : – vous n’allez pas laisser une nazie faire une conférence à Lausanne ! Evacuation des agitateurs. 10-15 minutes passent. Le syndic disparaît puis revient et excuse l’absence de la cinéaste, et nous propose un autre film olympique à la place … Un navet, résultat : tout le monde fout le camp. La fête était finie. Dommage, on aurait quand même bien voulu voir la Dame presque centenaire, inventrice du contre-champ, des éclairages extérieures et des tours en échafaudages pour filmer de haut, qui survivra quelques années plus tard à son accident d’hélicoptère et deviendra la plus ancienne cinéaste sous-marine, primée. L’égérie invisible dans la Ville olympique.