Attentats du 11 septembre: association créée à Lausanne


Qui oserait prétendre que les événements du 11 septembre 2001 n’ont pas changé le monde? La question n’est-elle pas plutôt de se demander comment on raconte l’histoire? “Aujourd’hui, il n’est plus possible d’ignorer les prises de positions de nombreux universitaires, experts scientifiques, hommes politiques, journalistes d’investigation et intellectuels mettant en doute la version officielle des attentats du 11 septembre 2001”, relève Richard Golay, président de l’association «Le 11 septembre en question» (www.11septembre.ch). Pour preuve récente de ses dires, cet ingénieur pulliéran cite l’interpellation au Parlement japonais du chef d’un parti d’opposition ou encore les propos dans la presse transalpine de l’ancien président italien Francesco Cossiga.

Constituée le 31 janvier dernier à Lausanne selon les articles 60 et suivants du code civil suisse, l’association se donne pour but “la promotion du débat public et de l’information relative aux événements du 11 septembre 2001”. Elle se définit “indépendante, démocratique et libre de toute appartenance”. Elle regroupe “des citoyens actifs en Suisse romande, provenant de milieux très divers”.

Enquête bâclée

Un documentaire, «9/11 Press for Truth» (“11 septembre, en quête de vérité”), est le déclic de ce relais helvétique du mouvement “ReOpen911.org”, du nom d’un site hébergé en France. Réalisé par le cinéaste américain Ray Nowosielski et projeté début décembre dans deux salles, à Genève et Lausanne, le film met en scène trois des veuves devenues activistes suite aux attaques du 11 septembre. Au nom des familles de victimes, elles racontent pour la première fois comment elles ont défié l’administration étasunienne et obtenu la création d’une commission d’enquête indépendante. Enquête bâclée, s’il faut en croire les responsables de l’association: “La ‘9/11 Commission Report’ n’est qu’une enquête administrative, basée sur 90% de témoignages non assermentés, dont ceux du Président et du Vice-président auditionnés à huis clos en même temps!”

La contestation de la version de Washington – les attentats sont la conséquence d’un complot ourdi par la nébuleuse Al Qaida – trouve un relais scientifique en Suisse. Professeur de finance à l’Université de Zurich, l’économiste Marc Chesney a relevé des volumes inhabituels sur les options peu avant les attentats du 11 septembre.

Experts helvétiques

Par ailleurs, des experts de l’EPFZ sont parvenus à la conclusion qu’un troisième bâtiment, la tour numéro 7 du World Trade Center, haute de 177 mètres, s’est écroulée sept heures après les effondrements des tours 1 et 2. Or ce fait n’est pas mentionné dans le rapport du gouvernement. Les hypothèses de l’incendie ou de la démolition par explosifs sont retenues comme les plus probables par les spécialistes zurichois.

Les événements du 11 septembre 2001 sont-ils directement liés à la crise pétrolière et au fameux pic pétrolier qui ferait déjà bondir les cours de l’or noir? Pour lancer publiquement le débat, l’association «Le 11 septembre en question» convie Marc Chesney et l’historien bâlois Daniele Ganser, le 28 février prochain au Théâtre Forum de Meyrin. Le même Daniele Ganser qui, dans une interview publiée par “La Liberté” le 27 décembre 2006, déclarait ceci: “s’il y a eu dynamitage, il est clair que l’on a menti pour créer un prétexte destiné à justifier les guerres du pétrole”.

(Lire également la réaction de Claire-Marie Jeannotat en page Forum)

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