La rupture entre Jean-Christophe Bourquin et le Parti socialiste lausannois (PSL) est consommée. Victime en 2010 d’un putsch de la part de la direction du PSL, le municipal en charge (jusqu’à fin juin 2011) de la Sécurité sociale et de l’environnement a fait une annonce solennelle mardi soir 7 juin 2011 au Conseil communal de Lausanne. Devant une assemblée médusée, il a déclaré qu’il coupait les ponts avec son parti. « J’ai été trahi », a ajouté celui auquel la direction du PSL avait retiré son soutien en vue des élections municipales du printemps 2011. Une décision qui s’inscrivait dans le cadre des manœuvres visant à la succession de Daniel Brélaz à la syndicature de la métropole vaudoise.