“Tous derrière Keller”, titrait la “Méduse” le 3 juillet dernier. “Tous derrière”? Ils sont un peu moins à l’être depuis 24 heures, s’il faut en croire les déclarations faites à “La Liberté” par le responsable d’un quotidien lémanique dont deux journalistes faisaient partie du comité de soutien au directeur sortant de l’ECAL, candidat au Conseil national sous les couleurs radicales. L’imparfait est de mise car tant Federico Camponovo (“24 Heures”) que Jean Ellgass (“24 Heures) se retirent de la liste, suivis, dans la foulée, par Peter Rothenbühler du “Matin”.
Explication de Thierry Meyer , rédacteur en chef de “24 Heures”: “L’exercice de notre profession nous oblige à un devoir de réserve. Chacun est libre de ses opinions, mais nous devons faire attention à ce qu’elles restent privées. Tout journaliste, même sans fonction de cadre, est tenu de respecter ces règles”. Quant à Peter Rothenbühler, il justifie sa décision par un “souci de cohérence avec les journalistes de 24 heures”.
Réaction immédiate de Pierre Keller, s’adressant au journaliste de “La Liberté”: “Espèce de con! (…) Fouilleur de merde! Ca va te retomber sur le nez et tu l’auras pas volé! Faudra pas venir me chercher quand tu seras au chômage! (…) Tu cherches à enlever des gens de ma liste parce que tu es jaloux!”
On soigne le langage, au PLR!