L’espoir du printemps. Photo Erling Mandelmann
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Nous ne retournerons plus à Sashalom
Christian Campiche. La Maraude, 2021 - 221 pages
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«Chroniques du Médusé 2022-2024» est le titre du recueil rassemblant les éditoriaux de Christian Campiche dans infoméduse, couvrant une période de deux ans. Il succède aux «Chroniques du Médusé 2017-2020» et aux « Chroniques du Médusé 2020-2022 » . Le livre à tirage limité peut être obtenu au prix de CHF 20.- + frais d’expédition auprès de l’éditeur en formulant une demande à l’adresse suivante: contact@lameduse.ch
Nous vivons dans un monde ou tout change.
Fringues, fringues, fringues!
Rue de Bourg,
– autrefois surnommée Rue de la Qualité.
Ce samedi matin 4 mars 2017, j’ai grimpé la Rue de Bourg
me disant que cela faisait des mois et des mois que
je n’étais plus passé par là.
Quel choc, quelle déception!
Par le passé, il y avait une multitude et une grande diversité
de commerces:
Foetisch Musique, un magasin de tabac,
le Lion d’Or avec sa papeterie au 1er étage,
Payot en bas de la rue, Reymond en haut, et un peu en retrait
le Cinéma Bourg, La Boutique Danoise
et la librairie Kesselring.
Tous disparus.
Remplacés aujourd’hui presque uniquement par des boutiques de mode,
– vêtements et souliers de grandes chaînes, bijoux,
parfumerie…
Un sens unique contre la diversité.
Une tristesse épouvantable. Un vrai appauvrissement.
Et certainement sans intérêt pour beaucoup de monde.
En tout cas pour moi.
Reste heureusement le marché le samedi, qui cache
toutes les vitres de ces commerces.
Je partage tellement!, ça change, oui, mais surtout quel appauvrissement….
Cette forme d’uniformisation n’est-elle pas déjà une forme de totalitarisme? C’est pour cela que je n’arrive plus à m’intéresser aux campagnes politiques, le ver, hélas, est déjà dans la pomme.
C’est le rendement de masse et l’argent virtuel qui faussent tout. Tout aussi dangereux que Trump et Marine le Pen. D’ailleurs, grande hypocrisie, la bourse est remontée depuis l’élection de Trump….
Heureusement qu’il existe des personnes comme Erling Mandelmann pour offrir de belles photos à la Méduse ou bien des livres comme “5 méditations sur la beauté” de François Cheng ( premier Chinois à l’Académie Française!) pour se ressourcer.
Plus que jamais nous avons besoin de poètes et d’artistes, au vrai sens du terme, que l’on découvre par le bouche-à-oreille, c’est à dire par les amis, les vrais…
Nous sommes exactement de ton avis. Rue inintéressante, alors qu’elle représentait la diversité. Quel lausannois ne se rappelle t’il pas du théâtre des Faux Nez ?? Comme tu le dis heureusement qu’il y a le marché.
Nous voici donc démoralisés à cause de la rue de Bourg!!!! C’est vrai que nous n’y sommes pas passés non plus depuis longtemps et que nous avons pu constater les tristes changements lors d’une dernière descente en revenant de la Caroline à pieds. Plus rien ne reste de cette rue de ma jeunesse quand je travaillais chez Foetisch Frères SA à la Caroline et que je devais passer devant M.&P. Foetisch pour aller à mon boulot.
Donc nous devons oublier tout ce dont tu parles. Le linge de maison Langenthal, magnifique et de grande qualité et les jouets Franz Karl Weber qui nous faisaient rêver enfants…… Quel dommage.
Cette rue qui était une référence absolue est donc devenue n’importe quoi. Mais oui, il y a le marché et notre fille Anouk y va chaque semaine et trouve de très bon produits.
Such is life les Amis, il reste le charme de La Palud, Dieu merci.
Je comprends ton choc et partage tes regrets. Que faire? On se sent démuni une fois de plus dans ce monde matérialiste … Réjouissons-nous du soleil et très bon dimanche à vous deux
Concernant la rue du Bourg, c’est vraiment triste. Vraiment! Le rendement immobilier est le maître… Ce qui reste à Lausanne, ce sont quelques îlots. Un de ces jours, j’irai faire quelques images des restes.