La réaction de la chancelière au dieselgate scandalise le chroniqueur George Monbiot, dans The Guardian :
«Merkel a une faiblesse fatale, elle cède toujours face au puissant lobby de l’industrie allemande. Chaque fois qu’il faut résoudre un problème important, elle soupèse d’une part ce qu’elle juge être moral, et d’autre part l’avantage politique qu’elle peut en tirer. Et invariablement, la balance penche du côté de l’avantage politique. C’est en grande partie pour cette raison que l’Europe suffoque dans les gaz d’échappement de diesel. … L’’erreur’ commise par les constructeurs de véhicules diesel, selon elle, ‘ne nous donne pas le droit de priver le secteur automobile entier de son avenir’. Mais elle n’hésite pas à priver des milliers de personnes de leur vie, par la politique qu’elle mène.»