C’est sans aucun doute la plus belle utopie, universelle et intemporelle.
PAR EDGAR BLOCH
Si d’aucuns la jugent naïve elle est, nous semble-t-il, particulièrement judicieuse d’être rappelée en ces moments particulièrement tourmentés: quoi de plus beau que d’être ensemble pour la paix!
Souvent critiquées, non sans quelques bonnes raisons parfois, les religions devraient y contribuer. Les représentants de cinq des traditions religieuses du canton de Vaud – chrétienne, juive, musulmane, baha’ie et bouddhiste – se pressaient sous la pluie en ce mercredi 16 mai 2018 à la place de la Palud à Lausanne (photo EB), sous la tente du stand interreligieux dressée pour la première «Journée internationale du vivre ensemble en paix».
Porte-parole de AISA Suisse – Association Internationale Soufie Alâwiyya, Catherine Touaibi a salué les convives invités également par le Conseil interreligieux vaudois. Elle a rappelé que cette journée du 16 mai a été promulguée par l’Assemblée générale de l’ONU, à l’unanimité des 193 Etats membres. Précédemment, le cheik soufi Khaled Bentounès, vivant dans une Algérie sortant d’une guerre civile meurtrière, s’était engagé dans cette cause durant quatre ans pour recueillir 100000 signatures, pour convaincre l’instance onusienne. L’objectif consiste désormais à persuader l’ONU de demander en 2030 «d’enseigner la paix à l’école, au même titre que les mathématiques et les sciences». Ce jour-là l’ignorance sera vaincue», a-t-elle prophétisé.
A Genève, AISA a organisé une table ronde le même jour au Palais des Nations sur le même thème.