La crise du coronavirus a des répercussions considérables sur les transports. Les avions sont immobilisés, les transports en commun confrontés à l’effondrement du nombre de passagers, tandis que l’automobile et la bicyclette connaissent un regain de popularité. La transformation de la mobilité doit impérativement penser au-delà de la pandémie, insiste la plateforme viennoise Falter :
«L’humain doit avoir la priorité sur la voiture. … S’il n’est pas nouveau que les villes doivent être des espaces dédiés à la vie et non au stationnement, la crise du coronavirus est néanmoins révélatrice de plusieurs décennies d’omissions. … A Vienne, deux tiers de toutes les surfaces de transport appartiennent aux voitures, mais presque 40 pour cent des trottoirs (soit une longueur de 1 500 km) sont tellement étroits que deux passants ne peuvent s’y croiser en respectant les règles de sécurité sanitaires, se rendant pour ainsi dire verbalisables. La reconquête de la ville par l’humain est plus qu’un défi sanitaire : les aléas climatiques qui nous attendent dans les années à venir n’ont rien à envier au Covid-19. L’urbanisme doit de toute urgence apporter des réponses.»