Année : 2008
Durée : 01:23:16
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Ce documentaire, très bien ficelé, surgit bien à propos !
J’ai lu le roman Im Westen nichts Neues (A l’Ouest, rien de nouveau) d’Erich Maria Remarque (1898-1970), en 1972, lors d’un séjour linguistique de neuf mois, à Kassel, en Allemagne ; j’en reste, encore, durablement marqué.
Surtout que notre professeur de grammaire, marqué au fer rouge par la 2ème guerre mondiale – gymnasien d’une classe de 32 vers la fin de celle-ci, ils ne furent que trois à rester en vie – l’évoquait quasiment à chaque cours, de manière obsédante.
Dans la même veine, il y a aussi l’effrayant roman, Die Brücke (Le Pont), de 1958, du journaliste et auteur allemand Gregor Dorfmeister (1929-2018) (alias : Manfred Gregor) ; dont a été tiré le remarquable et terrible film de 1959 de Bernard Wicki (1919-2000), au titre éponyme.
On n’en ressort pas indemne !
Ce film devrait être montré dans toutes les écoles du monde entier !!!
Sa version allemande :
Durée : 01:42:32
La version d’origine est toujours préférable ; celle-ci n’a pas de sous-titres.
Sa version française :
Durée : 01:36:16
Et dans le domaine des Beaux-arts, qui mieux qu’Otto Dix (1891-1969) a illustré de manière impitoyable et insupportable – que ce soit par la gravure, les cinquante eaux-fortes ‘éblouissantes’ et inouïes de Der Krieg ; par son coup de crayon fantastique ou par l’huile -, la 1ère guerre mondiale à laquelle il a participé volontairement, comme ses célèbres coreligionnaires August Macke (1887-1914) et Franz Marc (1880-1916).
Mais LA GUERRE, les guerres s’arrêtent-elles pour autant ?
Je crois, depuis trop longtemps déjà, au-delà de tous les motifs récurrents qui peuvent pousser l’Homme ( au sens philosophique) à faire la guerre, que domine un seul, par dessus tout : cette pulsion de mort qui fondamentalement l’habite, liée à cette finitude qu’il sait inexorable et qu’il se refuse paradoxalement à accepter.
