Du haut d’une tour je te regarde
Majestueux Rhône qui lézarde
Du minuscule ruisselet alpin
Te voilà devenu fleuve souverain
Dans ton lit tu invites les petits
C’est ainsi que tu as grandi
Bien sûr qu’avec Blanche neige
Tu es le fidèle chorège
L’ampleur de ton eau m’impressionne
Happée par ton courant et je frissonne
Tes kilomètres relient langues et gens
Par-delà les frontières, tu vogues silencieusement
Tu caresses les berges des aulnes
C’est ton flirt, Ô mon Rhône
Transporteur de débris et de bonheur
Tu reflètes la fuite des heures
En m’offrant le présent et sa saveur
On nous dit que tu finis en mer
Mais empreinte de ta lumière,
Avec tes flots baignés d’émeraude
La fin advient mais espère l’aube
Dominique Olgiati
Illustration: “Le Rhône à Peney”, aquarelle de Reto Olgiati
Merci à tous les deux !
François
Le Rhône, majestueux fleuve, en ses flots, S’élançant avec force, un cours sans repos. Sobrement, il charrie ses eaux d’azur,
Puissant, il sillonne, sûr de son allure.
Tel un géant, il traverse les contrées,
De ses rives fertiles, il fait prospérer.
Les montagnes le voient se frayer un chemin,
Sa puissance coule, caresse le destin.
Les villes se reflètent dans son miroir,
Le Rhône, gardien d’un patrimoine en mémoire.
Au fil des temps, il écrit son histoire,
Un fleuve éternel, symbole de pouvoir.
Dans ses méandres, secrets et mystères,
Il offre aux regards mille univers à faire.
Ô Rhône, inspiration des poètes,
Ta grandeur sobre enflamme les quêtes.