Gemini est un chatbot, autrement dit un dialogueur développé par Google. Gemini se veut la parade à ChatGPT, phénomène de l’IA qui étend sa toile sur l’humanité. Comme une bataille homérique entre robots est en train de s’engager, infoméduse a demandé à ChatGPT de donner son avis. La réponse de la machine: « Gemini semble être une IA prometteuse qui pourrait offrir une expérience plus riche et mieux intégrée à l’écosystème de Google. Cependant, le temps dira comment il se compare à ses rivaux en termes de performance, de sécurité et d’impact. » Ou comment un titan juge un autre titan.
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En Norvège, Grande-Bretagne mais aussi en France et aux Pays-Bas, les législations fiscales plus sévères contraignent les ressortissants à quitter leur pays pour des cieux plus cléments. La Suisse figure parmi ces « paradis » mais la concurrence est forte désormais, relève le cabinet de conseil Henley & Partners, relayé par swiss info. Elle vient des Emirats, des Etats-Unis, du Canada, d’Australie et… d’Italie. Imitant le Portugal, la péninsule a introduit des mesures fiscales favorables aux retraités. Avec pour conséquence un rapatriement des capitaux. « Adieu la Suisse, l’Italie plaît à nouveau aux riches », titre le quotidien des affaires milanais « Il Sole 24 Ore ». Ça tombe bien, finalement, à l’heure où Berne reluque Bruxelles.
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« Petite économie, grosses pertes ». Président du Fonds Suisse pour le Paysage, Andreas Aebi s’inquiète de la disparition programmée de cet observatoire du patrimoine naturel dans le cadre d’un paquet d’économies prévu par le Conseil fédéral. Institué en 1991 à l’occasion du 700e anniversaire de la Confédération, « le FSP a permis de soutenir environ 2500 projets d’entretien et de valorisation de paysages ruraux traditionnels dans toutes les régions du pays ». Depuis 2023, par exemple, il soutient un projet sur la durabilité des toitures en tavillons, menacées par les changements climatiques. Selon Franziska Humair du FSP, interrogée par infoméduse, « la discussion parlementaire concernant le réexamen des subventions aura lieu pendant la session d’hiver 2025 et la session de printemps 2026 ». Le gouvernement semble avoir une dent contre le FSP puisque ce dernier figure pour la deuxième fois depuis 2019 sur la liste des institutions pointées du doigt par un groupe d’experts chargé du réexamen des subventions fédérales. Il y a cinq ans, le parlement l’avait désavoué. Sur notre image ©2024 Eugène, la cabane de la Sarouche dans le Pays-d’Enhaut, photographiée le 21 décembre 2024.
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Dans l’histoire des présidences américaines, les démocrates sont les champions de l’oubli organisé. Le fameux « pardon » octroyé à son fils par Joe Biden a été reproduit 1527 fois par ce dernier, si l’on se fie à la liste publiée sur wikipedia. Parmi les présidents des 70 dernières années, Biden n’est devancé que par Barack Obama (1927). Le champion toutes catégories est sans conteste Franklin D. Roosevelt avec 3687 pardons octroyés, suivi de Harry S. Truman (2044). Appliquée depuis George Washington, la coutume du pardon figure dans la constitution américaine. Nul doute que Donald Trump, investi de toutes ses casseroles, serait heureux d’en bénéficier. Mais le républicain ne peut pas compter sur son prédécesseur démocrate pour lui rendre ce service. Richard Nixon avait eu plus de chance après l’affaire du Watergate qui avait abouti à sa destitution. Républicain comme lui, son vice-président Gerald Ford lui avait concédé ce plaisir lorsqu’il accéda à la Maison Blanche.
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Après avoir fait le tour du monde statufiés, les lanceurs d’alerte Assange, Manning et Snowden poseront-ils le socle au pied du Jet d’eau? L’auteur de l’oeuvre, le sculpteur italien Davide Dormino, et ses complices dans la promotion et la réalisation du projet, Marco Benagli et Laure Boulay, le souhaiteraient. « Pendant son itinérance, la statue a rempli son rôle en réveillant les consciences. Aujourd’hui les trois protagonistes de l’affaire Wikileaks sont ‘libres’. Davide Dormino a donc proposé de faire don de la statue à la ville de Genève « pour qu’elle expose la statue dans un lieu public afin que ce combat qui est toujours d’actualité ne soit pas oublié ». Interpellée par infoméduse, la porte-parole Josefine Trebeljahr juge la proposition « très intéressante » et promet une réponse prochaine. La république du bout du lac se montrera-t-elle plus accueillante qu’en 2015? A l’époque la question de l’octroi au trio de bronze d’un « permis d’établissement » permanent était déjà à l’ordre du jour. Mais le Conseil d’Etat n’était, semble-t-il, pas très chaud. Les proscrits étant devenus des héros, la situation requiert moins de témérité aujourd’hui.
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A portée de jumelles il y a l’Ukraine, la Géorgie, la Turquie. La cité balnéaire d’Anapa en Crimée a décrété l’état d’urgence environnementale suite au naufrage de deux pétroliers russes surpris par une tempête. Faut-il parler de pollution majeure? Les agences ont cessé d’en parler, il n’y a plus de suivi du désastre. Il est vrai que la Russie, c’est loin et en plus c’est un pays ennemi.
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Lancée en août 2021 par les Jeunes Verts, l’initiative populaire sur la responsabilité environnementale court à grands pas vers l’échec. Un sondage de la RTS montre déjà qu’une petite majorité des Suisses la rejetterait si le peuple votait aujourd’hui. Le projet part d’une louable intention mais il souffre de plusieurs défauts dont le premier est la difficulté à vulgariser le processus d’application de l’initiative en cas d’approbation, le 9 février 2025, date de la votation populaire. Selon les initiants: « Nous avons besoin d’un changement fondamental de système économique, en nous éloignant de la quête de profits des grandes entreprises et en nous orientant vers une économie centrée sur le bien-être de toutes les personnes ainsi que la préservation de l’environnement ». Noble et beau mais totalement irréaliste compte tenu des forces politiques en présence. Le lobby des affaires a beau jeu de démolir ce concept en le taxant d’utopiste. Dommage car le comité d’initiative compte de remarquables cerveaux, des économistes comme les professeurs Beat Bürgenmeier, de l’Université de Genève, et Marc Chesney, de l’Université de Zurich. Et puis c’est à nouveau un symbole d’espoir en un avenir meilleur, voire en un avenir tout court, qui sera anéanti. Comment redonner de l’espoir aux jeunes générations auxquelles on n’arrête pas de prédire l’apocalypse? Un remède pire que le mal, l’instrument de l’initiative populaire`? On peut espérer à tout le moins que la qualité du – trop court – débat qui va s’engager avant la votation sera à la hauteur de l’enjeu.
Christian Campiche