En ce mois de décembre, un soleil printanier rayonne sur le Tessin. Le thermomètre ne ment pas, il indique 11° degrés. Il fait chaud, très chaud. Les promeneurs, les familles joyeuses et rieuses flânent devant les vitrines de magasins. Il y a des acheteurs. Il y a du monde. Les gens font du shopping avec leur veste sous le bras. Les affaires tournent et les commerçants sont contents.
Au début de l’année 2025, arrivent les données et les statistiques de l’année 2024. Les plus commentées sont généralement celles concernant l’économie et la croissance. Néanmoins, est-ce vraiment la première préoccupation des citoyens ?
Nous croulons sous une avalanche d’informations et de théories mais n’avons-nous pas perdu, d’une certaine manière, le sens de notre existence et des priorités ? Quelles sont les finalités de nos sociétés ?
J’avais lu que souvent, l’orgueil est le fondement de toutes les transgressions et des désobéissances morales. Par hasard, ne sommes-nous pas devenus trop arrogants et insolents envers la vie ? Parfois, n’avez-vous pas l’impression que nous vivons dans un environnement trop artificiel et que nous nous habituons à tout très rapidement ?
Perte croissante des valeurs humaines
A la télévision, nous nous émouvons devant un enfant affamé et qui erre dans les décombres, mais dès que l’image disparaît, trop souvent, on l’oublie vite.
Cette course effrénée vers un idéal, qui semble de plus en plus lointain, n’est-elle pas en train de nous épuiser et de nous stresser, à tel point, que nous nous dirigeons vers une perte croissante de nos valeurs humaines ?
Le succès est important et nécessaire, car il contribue grandement au bonheur, mais la réussite à tout prix, peut parfois être un leurre dangereux.


