Dire d’une personne qu’elle commet des erreurs n’est pas forcément un crime de lèse-majesté, encore moins un non-sens. L’affirmation peut relever d’une « critique constructive », mais attention, ajoute l’IA relayée par un moteur de recherche, il peut s’agir aussi de « diffamation si l’accusation est fausse ».
Blick s’y risque pourtant en titrant: « Aveuglé par le succès d’Israël, Trump commet une erreur décisive lors de la visite de Zelensky ». En cause: la décision du président américain de renoncer à livrer à l’Ukraine des missiles capables de frapper Moscou. Pas folle, la guêpe!
Très engagé dans la couverture de la guerre, Blick a choisi son camp, tel est son droit et celui de son éditeur Ringier, propriétaire d’une start-up ukrainienne spécialisée dans la technologie immobilière. Le problème est que le quotidien en ligne zurichois multiplie des informations tenant davantage de la méthode Coué que de la couverture factuelle. Au début du conflit, Poutine se voyait présenté comme un fou, un idiot incapable de motiver ses troupes en perdition. L’ours russe à sa merci, l’armée ukrainienne gagnait toutes les batailles. Aujourd’hui conditionnée par Poutine devenu Machiavel, la réalité sur le terrain s’avère hélas différente, autant d’erreurs de jugement qui n’empêchent pas Blick de persister et signer.
Auteure d’une étude publiée en juillet 2022, l’Université de Zurich relevait une évidence:
En période de guerre, les médias jouent un rôle essentiel en relayant l’information.
Optimiste, elle décernait plutôt de bons points à la presse helvétique. Trois ans après, la population abreuvée de n’importe quoi dit merci à ses cadors médiatiques.
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Le marketing a bien fait son boulot: toute la presse tartine le même jour sur la sortie de « Nouvelle vague », un long métrage consacré au tournage du premier film de Godard. Paris 1959; au premier plan sur l’affiche, la bonne vieille Deuche fait la nique à Milord et aux scoubidous. Je vous parle d’un temps…
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Après l’accord historique de Sharm, les langues se délient enfin à Gaza. Sur le réseau X, relayé par infosperber, un médecin gazaoui, le Dr Ezzideen, dénonce le comportement du Hamas qui plastronne sur des ruines, celles sous lesquelles est enseveli le peuple palestinien. Otage, voilà le mot. Au vu des règlements de comptes opposant le même Hamas à des milices palestiniennes, il n’y a qu’un adjectif pour qualifier l’action de ce docteur aux accents de lanceur d’alerte: courageuse.
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La députée décroissante vaudoise Elodie Lopez interpelle le gouvernement vaudois: que fait-il pour lutter contre la pollution du Léman par des substances chimiques attribuées à l’usine chimique Syngenta à Monthey, en amont valaisan? On attend impatiemment la réponse, tout en s’étonnant de ne voir que des signatures de députés de gauche sur le document déposé au parlement du canton. La santé relevant du bien commun, le texte a-t-il été soumis également aux députés des partis bourgeois? Réponse de Mme Lopez à infoméduse:
J’ai envoyé personnellement mes textes à mes collègues de gauche et des verts libéraux. Puis, il a été mis en ligne sur notre plateforme toute la journée du mardi, et j’ai invité l’entier des députés, y compris les partis bourgeois, à co-signer mes textes. Mais il n’y a effectivement eu aucune signature de leur part.
La motion devra passer en commission, où nous en discuterons avec des représentants de tous les groupes. Nous verrons donc comment ils et elles se positionnent.
J’ai également pris contact avec des collègues députés du Valais et de Genève pour discuter de ces questions, et je suis en contact avec eux.
Sur la rive française du Léman, on ne pipe pas mot, pour l’instant. Mais on n’en pense pas moins.
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Trente ans de prison en France pour un homme accusé du meurtre de sa femme sur la seule base d’un « faisceau d’indices graves et concordants », le corps de la présumée victime n’ayant jamais été découvert. Un tel jugement serait-il possible en Suisse? se demande le Matin Dimanche. Oui, répond en substance une avocate genevoise. Laquelle ne mentionne aucune affaire en territoire helvétique. Un cas saute pourtant aux yeux, celui du Veveysan François Légeret, condamné à la réclusion à vie pour un triple homicide, sans qu’aucun indice n’ait été fourni quant au sort réel d’une troisième personne dont le décès n’est même pas certain. Clamez votre innocence, et vous serez certain d’écoper de la peine maximale! Tuez, violez, avouez: le jugement sera rempli de mansuétude!
Christian Campiche
Certes, et ce n’est pas Gerhard Ulrich qui contredira!
L’omerta et l' »abu » de pouvoir son Roi et légion.
Mais Donald pique-sous qui trompe son monde, texan digne de jo dalton pourra-t-il résister à Lucky-Luke?
Si la peur « parme l’un », d’autres doivent avoir le droit de résister!