“La vaccination est un tabou dangereux”


La Méduse offre à ses lecteurs une interview qu’ils ne trouveront pas dans les médias officiels. A l’heure où l’on parle de vacciner des pans entiers de la population, un médecin met en garde contre cette solution qui affaiblit le système immunitaire. Fondateur de la thérapie séquentielle homéopathique, une technique médicale qui vise à “effacer” l’un après l’autre les traumatismes subis en vue de recouvrir la santé, le médecin pulliéran Jean Elmiger est l’auteur de deux ouvrages, dont l’un, “La médecine retrouvée”, paru en 1985, critique l’usage abusif des vaccins.

La Méduse: Les Etats-Unis veulent faire vacciner 160 millions de personnes pour lutter contre la grippe A. Quelle a été votre première réaction en apprenant cela?

Jean Elmiger: Ma première réaction a été de dire qu’il s’agissait d’une opération de marketing orchestrée par l’industrie pharmaceutique. L’argument utilisé est celui des terroristes: on fait peur avec des slogans du genre: “si tu ne te vaccines pas, tu meurs”. Il n’existe aucun travail scientifique qui prouve l’utilité des vaccins.

La Méduse: Quand même, le vaccin contre la rage, Pasteur…

Jean Elmiger: Pasteur a tué du monde, ne serait-ce qu’en faisant des expériences. C’est ce que démontre notamment le docteur Eric Ancelet dans son ouvrage “Pour en finir avec Pasteur (ndlr: éditions Marco Pietteur). Pasteur est sanctifié en France mais il a trafiqué les résultats obtenus en laboratoire et il a tiré de fausses conclusions de ses expériences. Malheureusement sa vision erronée a ouvert une voie – royale – aux thérapies du tout-chimique qui prévalent actuellement en médecine. D’ailleurs il s’est repenti sur son lit de mort. Ses dernières paroles furent: “le microbe n’est rien, le terrain est tout”.

La Méduse: Le terrain?

Jean Elmiger: Le microbe ne prolifère que lorsque l’organisme est malade. Le terrain est alors miné, le système immunitaire délabré. Or les vaccinations affaiblissent le système immunitaire. Elles constituent une solution facile pour l’industrie pharmaceutique qui gagne des milliards en fabriquant des vaccins. Aujourd’hui on veut bombarder les enfants américains en déversant sur eux une avalance de vaccins, mais c’est la porte ouverte à toutes les pathologies. On aimerait que le peuple américain disparaisse que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

La Méduse: Obama cautionne-t-il vraiment cette politique?

Jean Elmiger: Son programme vise à rendre la santé accessible à tout le monde. Et dans ce programme figure un plan de protection vaccinale optimale. Tous les enfants reçoivent toute la gamme des vaccins dont les plus récents sont extrêmement toxiques. C’est complètement fou. Je me suis toujours demandé si les présidents et les fabricants faisaient vacciner leurs propres enfants. Ce que je sais en tout cas, c’est que le fondateur des laboratoires Mérieux en France interdisait strictement ses propres vaccins à ses enfants et petits-enfants…

La Méduse: Si les vaccins sont inutiles voire dangereux, comment se fait-il que l’on continue malgré tout à les recommander?

Jean Elmiger: La vaccination est un mythe, un tabou que personne ne conteste officiellement. La thérapie homéopathique séquentielle est reconnue depuis 1985 mais les médias n’en parlent pas. Pourtant je soutiens que dans un système immunitaire délabré, le vaccin n’empêche pas le virus de tuer. Pour l’instant, les “big” pharmas triomphent encore mais les gens finiront bien par leur tourner le dos car le filet se resserre sur l’humanité. J’aime bien comparer la situation aux conflits franco-allemands. Il a fallu des années de guerre et des millions de morts pour que les deux nations cessent de s’entretuer. Avec les vaccins, ce sera pareil. Ma plus grande peur, ces jours-ci, est que les patrons de la santé publique en Suisse tombent dans le piège et décrètent le vaccin obligatoire contre la grippe A. Car le loup est dans la bergerie.

La Méduse: Une thèse circule sur internet: certains groupes pharmaceutiques propageraient eux-mêmes la pandémie…

Jean Elmiger: Cette thèse me paraît excessive car comment éviter l’effet boomerang? Cela dit, quand on lit John Le Carré et son roman “La constance du jardinier”, on se dit que la réalité peut dépasser la fiction.

La Méduse: En 1976, une campagne de vaccination contre la grippe a été stoppée à la suite de l’apparition du syndrome de Guillain-Barré, responsable de paralysies et de morts. C’est à ce genre de danger que vous pensez quand vous mettez en garde contre les vaccins?

Jean Elmiger: Oui. Malheureusement, il est très difficile de contrer l’industrie pharmaceutique qui dispose de moyens considérables pour placer ses pions à tous les échelons du pouvoir décisionnel. Je vous donne un exemple qui remonte à une trentaine d’années. A l’époque, j’étais médecin militaire et je voulais tester un produit homéopathique destiné à remplacer le vaccin antitétanique qui ne met nullement à l’abri du tétanos, contrairement à l’idée reçue. Mes supérieurs ont dit non. J’ai compris plus tard pourquoi: le colonel travaillait dans l’industrie pharmaceutique…

La Méduse: Tout cela n’est certes pas édifiant, mais alors comment rassurer la population? Qui donc la protègera d’une pandémie de grippe A, le cas échéant?

Jean Elmiger: Si vous voulez échapper à la grippe A, il vous faut fortifier votre système immunitaire en prenant des oligo-éléments. Revoyez votre alimentation, en évitant les produits industriels. Si vous tombez malade, il vous faut impérativement recourir en premier lieu à l’homéopathie, sans prendre entretemps un autre traitement. Et surtout en évitant les vaccins à tout prix. Des produits extrêmement toxiques, comme le mercure et l’hydroxyde d’aluminium, entrent dans leur composition.

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4 commmentaires à ““La vaccination est un tabou dangereux””

  1. Claudine Faehndrich 6 août 2009 at 12:05 #

    Un tout grand merci pour cet article fort instructif et utile.

  2. Delaunay Geneviève 21 août 2009 at 14:17 #

    Bonjour,
    Si je peux me permettre,ce médecin est aussi mauvais qu’un autre ne jurant que par la médecine classique. Dans le cas de cette grippe A(H1N1)nous devrions tous être capables de savoir ce qu’il nous convient de faire, en reconnaissant nos faiblesses et forces familiales en matière de santé;(voir type de questions posées à chaque don du sang au HUG par ex.) Instinctivement,nous savons qu’il va de soit qu’une hygiène de vie est souhaitée pour éviter les maux; cependant là encore, il faut se garder de vulgariser; chacun de nous n’est-il pas unique et dépendant d’un environnement spécifique ? GD

  3. Roselyne Grob 17 novembre 2009 at 22:37 #

    Un point de vue paru dans le monde du 6 aout 2009 ……..

    Le professeur Marc Gentilini, spécialiste des maladies infectieuses, est membre de l’Académie de médecine et l’ancien président de la Croix-Rouge.

    Comment jugez-vous la gestion de la grippe A ?

    Le poids qu’on attribue à la grippe A est indécent par rapport à l’ensemble de la situation sanitaire dans le monde. C’est une pandémie de l’indécence. Quand je regarde la situation de la planète, j’ai honte de voir tout ce qui est entrepris pour éviter cette grippe dont on ne sait que peu de chose.

    Chaque semaine dans le monde, près de 200 000 enfants meurent de maladies. La plupart auraient pu être sauvés s’ils avaient eu accès à des médicaments ou à des programmes de prévention. Chaque année, 1 million de personnes meurent du paludisme dans l’indifférence quasi générale, dont 20 à 30 cas importés dans notre pays. La grippe A n’a provoqué qu’un décès discutable en France. Cette pauvre fille de 14 ans est probablement morte d’une autre cause. Mais un mort ici compte beaucoup plus que des milliers ou des millions ailleurs.

    Les pouvoirs publics ont quand même le devoir de prévoir les risques sanitaires…

    Il ne s’agit pas de jeter la pierre aux décideurs politiques qui sont piégés par leur “principe de précaution”. Le désastre de la canicule de 2003, politiquement, les hante.
    Les recommandations de porter un masque, de se laver les mains ou de nettoyer les poignées de porte ne coûtent pas cher. Tout cela a été bien fait par les pouvoirs publics et cette campagne ne coûte pas cher.
    Parler de “grippette” [terme évoqué par le professeur Bernard Debré dans un entretien au Journal du dimanche] n’est pas sage.
    Pour l’instant c’est une grippette, mais pour demain, les pouvoirs publics ont raison d’envisager une dégradation sans céder au terrorisme sanitaire de certains “experts”.

    Que pensez-vous de la possible campagne de vaccination ?

    La décision d’acheter massivement des vaccins dont on ne sait rien, pour 1 milliard d’euros, ne me paraît pas raisonnable. C’est une mesure qui est dans la démesure. Un milliard d’euros, c’est trois fois plus que l’aide de la France aux pays en développement !
    Que l’on décide de vacciner les populations à risque, les soignants, les pompiers et tous ceux qui doivent être mobilisés afin de rester disponibles au service de la collectivité, d’accord. Mais de là à vacciner tout le monde…
    On ne sait rien de l’efficacité de ce vaccin et de ses éventuels effets indésirables. La souche du virus est bénigne, mais si elle mute et devient maligne, le vaccin qui a été élaboré à partir de la source bénigne sera inefficace.

    L’industrie pharmaceutique a-t-elle exercé des pressions sur les autorités ?

    Je ne sais pas s’ils ont exercé une pression et si, le cas échéant, les autorités en ont été victimes. Je sais que c’est une très bonne affaire pour les producteurs de vaccins ! Ce sont des entreprises privées qui ont besoin de faire des bénéfices. Je l’accepte. Néanmoins, c’est vraiment trop onéreux, et il est évident que tout cela doit être renégocié. Par ailleurs, on n’a pas beaucoup songé à l’accès aux vaccins des pays du Sud. Or, en matière de pathologie infectieuse, nous sommes tous solidaires. La pandémie est pour tous !

    Est-ce le principe de précaution qui est en cause dans cet affolement ?

    Le principe de précaution, en soi, est une bonne chose. Il faut évidemment faire le maximum pour éviter le pire. L’OMS donne l’impression de vouloir se racheter d’erreurs antérieures. Elle a commis un déni dramatique d’appréciation du sida qui a été, au début, sous-estimé, notamment en Afrique. Depuis, elle a peur de commettre la même erreur. A chaque nouvelle alerte, avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou la grippe aviaire par exemple, on nous a préparés au pire. Heureusement, ça a tourné court, mais à la longue, on risque de désarmer son attention.
    On nous a prédit le pire, mais l’opinion publique garde son calme. Elle enregistre, elle constate que la grippe A n’est pas très symptomatique et que les formes dites graves se comptent sur les doigts d’une main en France, même si on nous promet un automne douloureux.
    On a d’un côté surestimé des situations qui se sont révélées peu graves, alors que trop de situations explosives, comme le sida ou le paludisme, restent sous-estimées.

    Propos recueillis par Jonathan Parienté

  4. Artémis 30 novembre 2009 at 21:32 #

    Combien d’années de recul avons-nous par rapport aux vaccins? Quelle affirmation scientifique (qui n’a souvent pas été validée par une période de temps d’observation suffisamment longue) peut se considérer supérieure à l’instinct (qui nous vient d’une expérience millénaire)? Est-ce que le médecin est un Dieu?

    N’est-ce-pas parce que la réponse à ces questions ne fait pas l’unanimité que les avis des médecins divergent? Je choisis de faire confiance à l’instinct, plutôt qu’au mental qui m’amène à douter: vaccin ou pas? Question à laquelle seul Dieu connaît la réponse!

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